Le 22 septembre, la cour d'appel d'Angers a rendu un arrêt sensiblement identique au jugement de première instance dans l'affaire d'Olivier Cousin. Ce vigneron angevin était poursuivi pour avoir utilisé le terme « Anjou » sur ses bouteilles de vin de France. La cour d'appel l'a condamné pour usurpation d'appellation et tromperie des consommateurs. Mais elle l'a dispensé de peine. « La justice vient de rappeler que l'appellation d'origine contrôlée, qu'elle s'appelle Anjou, Bourgogne ou Champagne, répond à des règles et que chacun doit s'y conformer s'il souhaite la revendiquer sur ses étiquettes », s'est réjoui la Fédération viticole de l'Anjou et de Saumur, dans un communiqué. Olivier Cousin, qui exploite 4 ha en bio à Martigné-Briand, s'est dit également satisfait. D'abord de l'absence de peine, mais aussi d'avoir porté le débat sur « l'appellation, l'étiquetage, les vins natures... ».