Il faut réinventer la protection des plantes. Le biocontrôle, dont la définition réglementaire est en cours, est, d'un point de vue sémantique, plus acceptable pour le consommateur. C'est toujours de la chimie, mais de la chimie verte et non de synthèse. Nous avons réalisé une centaine d'essais avec ces produits (désherbage, éliciteur, régulateur de croissance, protéodie, substances d'origine végétale ou minérale à action fongicide...) : la conclusion est que leur efficacité est très variable. La substitution n'est pas d'actualité.