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ACTUS - Ça se chuchote

En Chine, n'est pas bio qui veut

La vigne - n°283 - février 2016 - page 13

Les douanes chinoises sont devenues tatillonnes pour les vins bio depuis la mi-2015. Ceux qui ne bénéficient pas du label local (China National Organic Product Standard), ne transitent plus aussi facilement. « On a senti la pression monter et la route se fermer », rapporte Thierry Stoedzetl, directeur de l'organisme de contrôle Ecocert France. Selon l'expert, il en coûte entre 2 000 et 5 000 euros par an, en fonction des surfaces viticoles et du nombre de cols expédiés, pour obtenir le précieux sésame. Et encore faut-il se plier aux particularités de sa procédure. En plus des classiques audits à la parcelle, à la cave et dans la documentation, les vins, l'air et l'eau environnant le domaine sont analysés. Si le cahier des charges chinois est très proche de la réglementation européenne d'un point de vue viticole, il est bien plus restrictif oenologiquement (gomme arabique et technique d'acidification ou de désacidification interdits). Sinon, il reste une solution extrême, qui consiste à retirer toute notion de bio sur les bouteilles...

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