C'est avec plaisir que j'ai feuilleté votre numéro de février jusqu'à l'article « Nous transmettons notre enthousiasme » (p. 49) qui m'a stupéfié. Vous y présentez une agriculture tenant plus du charlatanisme que du modèle agricole honnête et sérieux. Je n'attends pas d'un journal technique agricole des recettes relevant de la poudre de perlimpinpin. La biodynamie ne fait que répondre au désir du client qui voudrait des produits agricoles naturels sans intervention de l'homme, soupçonné de faire du mal à la nature. Faut-il pour autant cautionner ce genre de discours ? Ne serait-il pas plus sain de dire la vérité ? J'ai été moi-même intercepté par une dame : j'étais la cause de son cancer du sein m'a-t-elle dit. [...] Je lui suggérai, dans un premier temps, de se cloîtrer chez elle dès qu'elle entendait un appareil de traitement. Ensuite, je l'ai invitée dans une de mes parcelles de sauvignon blanc où j'avais découvert une bonne dizaine de nids d'oiseaux. Ceci pour preuve de ma bonne pratique. Ce qui sembla la convaincre un peu... Je travaille ainsi depuis plus de 45 ans pour ma santé et celle de mes proches, d'abord, et pour l'environnement au sens large, ensuite.
Réponse de La Vigne
Cet article ne défend pas un mode de production. Il montre que le discours sur la biodynamie intéresse les consommateurs. Nous pensons comme vous que cette pratique n'est pas efficace contre les parasites de la vigne. Mais elle produit son effet sur les clients.