La sécheresse qui sévit depuis les vendanges inquiète aussi les viticulteurs languedociens. Les zones les plus touchées sont le Biterrois, le Piscénois, le bassin de Thau et les Hauts Coteaux. Dans ces secteurs, le cumul de précipitations entre octobre et janvier est compris entre 60 et 120 mm, soit un déficit hydrique de 60 à 80 %. « Les précipitations de fin février permettent de réalimenter les réserves en eau des sols. Néanmoins, elles sont insuffisantes pour pallier le déficit très important de l'automne et de l'hiver », indique l'ACH. Cette situation rappelle celle observée en 2014, qui avait engendré une baisse conséquente des rendements (jusqu'à moins 40 % localement). « Les précipitations de mars seront déterminantes. »