Les producteurs nantais travaillent à la refonte du cahier des charges de leur entrée de gamme, le muscadet AC. Ils songent à modifier l'encépagement pour introduire, en plus du melon, du chardonnay, du sauvignon gris ou du colombard à 20 % maximum. La densité pourrait passer de 6 500 à 5 000 pieds/ha. Le nom de l'appellation sera peut-être changé. Rien n'est arrêté. Mais l'objectif est clair : donner de la visibilité à la hiérarchie des vins locaux qui comprend trois niveaux : muscadet AC, muscadet sous-régionale sur lie et crus communaux.