Les viticulteurs bio montent au créneau pour défendre le plafond de 6 kg/ha/an de cuivre métal. Ils prédisent une impasse technique si ce seuil devait passer à 4 kg/ha/an comme certains travaux de l'Anses le suggèrent. Ils s'exaspèrent aussi du fait que cette question est depuis trop longtemps en suspens, dans l'attente d'une évaluation définitive de l'Anses. La filière bio finalise un courrier interpellant les autorités sur ce sujet. « L'incertitude autour de ce plafond freine notre développement. Pour protéger l'avenir, il faut de la visibilité », résume Richard Doughty, le président de France Vin Bio.