C'est ce que représente le manque à gagner dû à la contrefaçon des vins et spiritueux, selon l'Office de l'Union européenne de la propriété intellectuelle. Dans son dernier rapport, l'organisme estime en effet la perte à 1,3 milliard d'euros par an sur le marché européen « du fait de la présence de boissons alcooliques et de vin de contrefaçon, ce qui correspond à 3,3 % des ventes ». Pour la France, ce chiffre atteint 136 millions d'euros, dont la plus grande partie - 100 millions d'euros - concerne les spiritueux. L'État français, quant à lui, perdrait 100 millions d'euros de droits d'accises.