La qualité est au rendez-vous dans le vignoble français. Dans certaines régions, les oenologues ont toutefois quelques regrets. C'est le cas de Michel Pinsun, en Alsace, qui constate un manque de typicité chez les gewurztraminers rentrés en sous-maturité. « Mais c'est le riesling qui a le plus souffert, avec beaucoup de blocages sur les sols légers. Même sur ceux qui ont atteint les 12 ou 13 de TAP, on a davantage d'arômes confits que d'agrumes. Ce n'est pas génialissime. » Dans le Sud-Ouest, Francine Calmels est déçue par les braucols. « Tout allait bien jusqu'à ce que deux orages les diluent. Ceux qui n'ont pas maîtrisé les rendements obtiennent des vins légers, à la couleur violacée. »