C'est le volume de Beaujolais et Beaujolais-villages primeurs échangé entre la production et le négoce au 31 octobre 2016. À cette date, le marché était presque terminé, s'achevant par un recul de 10 000 hl environ par rapport à 2015, soit une chute de 6 %, en première estimation. Pour les vignerons, c'est une déception car ils s'attendaient à une stabilité des volumes. « Notre objectif n'est pas atteint, commente David Ratignier, vice-président d'Interbeaujolais pour la production. Plusieurs dizaines de caves particulières n'ont pas vendu et vont être en difficulté. Baisse des exportations au Japon, foires aux vins moins dynamiques cette année... Cette perte est probablement multifactorielle, mais il est encore trop tôt pour connaître les causes précises ». En revanche, côté cours, le bilan est plus positif avec un quasi-maintien par rapport à l'an dernier. Le prix moyen du beaujolais nouveau atteint 202 €/hl, identique à 2015. Le beaujolais-villages nouveau s'est vendu, lui, à 205,50 €/hl, en très léger retrait.
« Au fil des ans, les prix se resserrent entre les deux appellations, commente Laurent Chevalier, président de la commission économie et marchés d'Interbeaujolais et négociant. Il n'y a plus que 3 euros d'écart par hectolitre... »