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Thomas Montagne, président des Vif.
« Nous sommes indépendants, mais nous ne sommes pas isolés et, surtout, nous sommes organisés », a scandé Thomas Montagne, président des Vignerons indépendants de France, à l'occasion de leur salon parisien de novembre, au parc des expositions de la porte de Versailles.
Et pour mieux porter leurs couleurs au plus haut niveau de l'État, les Vignerons indépendants délivrent leur propre programme aux candidats à l'élection présidentielle, sous la forme d'un « livre blanc », qui détaille 18 propositions.
Un livre blanc pour la simplification. La simplification des démarches et la levée des entraves, notamment commerciales, apparaissent comme primordiales : la fiscalité de l'oenotourisme ou de la transmission des exploitations, les droits d'accises en Europe qui bloquent les ventes à distance, la charge administrative ou encore la complexité de l'accès aux aides OCM.
Le syndicat demande donc, par exemple, de « simplifier réellement la réglementation viticole communautaire pour les opérateurs » (mesure 3), d'élaborer « de nouvelles solutions adaptées pour faciliter l'installation, notamment la fiscalité des successions » (mesure 8) ou encore de « se saisir de l'enjeu de la disponibilité de l'eau » (mesure 15).
Ainsi paré, le syndicat aura tous les éléments en main pour recevoir les politiques sur son stand lors du prochain Salon de l'agriculture, en 2017. Nul doute que l'endroit sera prisé des candidats à quelques semaines de l'échéance électorale.
