J'aimerais connaître les motivations des quelques ténors de la filière qui veulent créer l'IGP Terre du Midi. Qu'y gagnera le Languedoc-Roussillon quand la lisibilité de son offre IGP sera impactée ? Comment créer une IGP « d'entrée de gamme » sans recourir à une communication très coûteuse ? Ne convient-il pas d'admettre dès aujourd'hui qu'il sera très délicat de bien valoriser le prix en vrac de ces vins [...]. Et quid de la simplification des procédures, s'il est prévu de pouvoir changer de dénomination entre Pays d'Oc et Terre du Midi ? Pourquoi ne pas avoir travaillé sur une offre cépage-assemblage-millésime en VSIG, avec une réflexion sur l'irrigation pour stabiliser et sécuriser les volumes ? Cette voie n'a pas l'oreille de ces ténors car elle priverait la filière (ou plutôt, l'appareil) de sa manne : les cotisations ODG. D'ailleurs, ces dernières sont-elles formatées pour ne couvrir que les coûts de fonctionnement de la mission ODG ?