Antonin Iommi-Amunategui : « Une bouteille de vin conventionnel renferme un cocktail de pesticides et jusqu'à 70 additifs chimiques. »
André Fuster : « Il y a des traces de pesticides dans tous les vins, quel que soit leur mode d'élaboration. Il y a du cuivre dans tous les vins. La question des pesticides mérite d'être abordée, mais pas au moyen de ce gloubi-boulga. »
AIA : « Ces vins sont faits avec environ 70 produits oenologiques, additifs, intrants chimiques. Il y a de la colle de poisson, de l'oeuf. »
AF : « Vas-y garçon, liste-nous les 70 produits. Je crains que tu aies un peu de mal. Il n'échappera à personne qu'oeuf et poisson ne sont pas chimiques mais biologiques. Et ce ne sont pas des additifs mais des auxiliaires éliminés après la vinification. »
AIA : « Dans les vins naturels, il n'y a rien que du raisin, à l'exception possible de doses minuscules de sulfites, de l'ordre de 1 à 10 mg/l, c'est vraiment rien, ça ne se sent pas. Ils sont ajoutés à la mise en bouteille pour stabiliser le vin s'il est transporté aux USA ou au Japon. »
AF : « Parce que 20 ou 30 mg/l, ça se sent ? Et je ne connais personne qui ajoute du SO2 pendant la fermentation, sauf en cas de déviation microbienne. En outre, si t'envoies ton vin au Japon avec 1 mg/l de SO2, j'espère qu'il a un sacré pH, une grosse structure tannique et un bouchon qui tient la route. »
AIA : « La viticulture conventionnelle standardise les goûts. C'est plat, ça s'écroule au bout d'une heure. Tous les arômes qui sont fabuleux à l'ouverture sont artificiels. C'est comme le Coca-Cola, ça n'a aucun intérêt. Les vins naturels peuvent rester ouverts 48 heures. »
AF : « Ce mec n'a jamais dégusté, ou alors c'est un super menteur. Qu'on trouve la démarche des vins naturels sympathique et qu'on souhaite aider ceux qui s'y risquent, pourquoi pas. Mais est-il indispensable de vomir sur tous les autres et d'accumuler autant de mensonges ? »