ImprimerGRÉGOIRE s'occupe du pincement
Avec l'Autopinch de Grégoire, plus besoin de régler le pincement de la tête de récolte. Un automatisme s'en charge. Ce système mesure la pression exercée par les secoueurs sur le feuillage et la maintient au niveau voulu par le chauffeur. Ce dernier « indique la pression de consigne et l'amplitude acceptée. Ensuite, la machine évolue dans cette fourchette », explique Christophe Baron, de Grégoire. Quand la végétation s'épaissit les secoueurs s'écartent. Quand elle s'amincit, ils se rapprochent. Jusqu'à présent, c'était au chauffeur de régler le pincement à partir d'un bouton en cabine. Le voilà déchargé de cette tâche. Selon Grégoire, il en résulte un plus grand respect de la récolte et du palissage, et moins d'usure et de casse des secoueurs et des silentblocs.
Prix : dévoilé au Sitévi. Site : www.gregoiregroup.com
Médaille : or
LAFFORT décontamine les vins
FlowPure de Laffort élimine l'ochratoxine A et les résidus de produits phyto des vins. Il s'agit d'une fibre végétale réduite en poudre qui s'emploie lors d'une filtration. « Elle diminue les teneurs en résidus de pesticides de 50 à 95 %. Son utilisation est strictement réservée à des vins dont les seuils de contaminants sont en dessous des tolérances légales », indique Charlotte Gourraud, chez Laffort. La société a obtenu ces résultats lors de filtrations sur terre et sur plaques. Des essais avec cartouche et filtre tangentiel sont en cours. En juin dernier, l'OIV a autorisé l'emploi des fibres végétales. Laffort espère que la Commission européenne les ajoutera rapidement à la liste des pratiques autorisées au sein de l'Union européenne.
Prix : NC. Site : www.laffort.com
Médaille : or
IRSTEA ET IFV évaluent la dérive des pulvérisateurs
On dirait un Puissance 4, le jeu qu'adorent les enfants. Mais au lieu de jetons, ce sont des ventilateurs que l'Irstea et l'IFV ont empilés pour monter un mur de vent. Avec ce banc dénommé EoleDrift, les chercheurs vont mesurer la dérive et la qualité d'application des pulvérisateurs en conditions standardisées, en vue de les homologuer pour une ZNT réduite. Jusqu'à présent, il fallait faire les tests en conditions naturelles. Trop compliqué. De ce fait, les pulvérisateurs homologués ZNT ne disposent que d'une homologation temporaire, délivrée sur dossier. Grâce à EoleDrift, ces face-par-face à buses à injection subiront un essai réel. « Nous allons aussi tester les voûtes pneumatiques qui constituent 70 à 80 % du marché viticole. Des constructeurs les équipent de buses antidérive. Nous verrons si c'est suffisant pour les homologuer ZNT », indique Adrien Vergès, de l'IFV de Montpellier. Site : www.
Médaille : argent
GRÉGOIRE cartographie le rendement
Grégoire a trouvé la solution pour réaliser des cartes de rendement au sein des parcelles. « Nous avons mis une plaque sous le tapis qui déverse le raisin dans la benne, explique Christophe Baron, de Grégoire. Le raisin tombe sur cette plaque, puis dans la benne. Tout au long de la récolte, on mesure le nombre et la force de chaque impact pour déterminer l'énergie reçue par la plaque à chaque seconde. Par un calcul, on attribue à chaque seconde de ramassage un poids de récolte. Comme le GPS a localisé la machine à tout moment, on peut cartographier le rendement, presque pied par pied. » Dénommé NEOmap, ce système génère des cartes au format IsoXML.
Prix : dévoilé au Sitévi.
Site : www.gregoire-group.com
Médaille : argent
NEW HOLLAND simplifie le lavage de ses Braud 9000
New Holland équipe ses machines à vendanger Braud 9000 d'un circuit de lavage très complet. Six buses placées dans la tête de récolte réalisent un prélavage. L'opérateur n'a plus qu'à finaliser le travail. Autre nouveauté : une télécommande sans fil pour mettre en route ou arrêter les organes qu'on veut laver. Celle-ci peut se glisser dans une manche de la combinaison fournie par le constructeur. Pour nettoyer le haut de la machine et des bennes, on grimpe sur une plateforme sécurisée pourvue d'un point d'eau. Une fois en haut, un capteur met hors service les aspirateurs supérieurs et autres éléments dangereux. New Holland annonce un temps de lavage réduit de 50 % et une économie d'eau de 1 000 l par lavage. En 20 minutes, une machine est propre !
Prix : inclus de série.
Site : agriculture1.newholland.com
Médaille : argent
GAI détecte les bouteilles fragiles
La machine GAI 45012 teste la résistance des bouteilles à la pression avant leur remplissage. C'est un monobloc que l'on place à l'avant d'une tireuse de vins effervescents. Dans chaque bouteille, elle injecte de l'air à 8 bars pour briser celles qui éclateraient lors du remplissage. Et elle contrôle le diamètre du col. « Une à trois bouteilles éclatent tous les jours lors du tirage de vins effervescents », explique Jean-Christophe Imbert, chef des ventes chez GAI France. La machine prévient ces incidents. GAI en a vendu deux en Italie qui tournent entre 3 000 et 10 000 bouteilles par heure. Prix : de 170 000 à 200 000 €. Site : www.gaifrance.fr
Médaille : argent
TEEJET
Le tracteur ralentit, pas les buses
« Nous installons un moteur électrique à la sortie de chaque buse. Nous pouvons ainsi les commander pour garder une pression constante quelle que soit la vitesse d'avancement. La taille des gouttes reste égale, elle aussi. La pulvérisation est meilleure », indique Patrick Debat, de Teejet Technologies. Dénommé Dynajet Flex 7140, ce nouveau système s'installe sur tous les pulvérisateurs équipés de buses à turbulence ou à fente. Il semble aussi convenir aux buses à injection d'air.Le chauffeur règle la pression de travail depuis un boîtier situé en cabine. Elle reste constante, même lorsqu'il ralentit en bout de rang. En modifiant la pression, il joue sur le débit sans changer de buse. Teejet discute avec des fabricants de pulvés pour installer son système en première monte et cherche des installateurs pour équiper les pulvérisateurs déjà en service. Prix : NC. Site : http://teejet.it/french/home.aspx
Médaille : argent
NEW HOLLAND pilote ses machines
L'IMS 2.0 est une évolution de l'IMS, Intelligent Management System, apparu en 2010 sur les machines à vendanger Braud 9000. Disponible sur toutes les nouveaux modèles de cette gamme, les Braud 8030L/7030M et 9080N, le système ajuste en permanence le régime moteur aux besoins. La consommation de gasoil diminue. New Holland annonce 10 l/h au travail. Les coûts d'utilisation baisse. La conduite est plus souple et moins bruyante. Ce système intègre les pulvérisateurs Berthoud et des outils Provitis qui se commandent désormais depuis l'écran Intelliview installé en cabine.
Prix : NC. Site : http://agriculture1.newholland.com/eu/fr-fr
Médaille : bronze
AGRICOLMECCANICA
Le confiné en dévers
Le Drift Recovery 1 000 l est un pulvérisateur confiné de l'Italien Agricolmeccanica. Cet appareil traite deux rangs par passage. Le Sitévi lui accorde une médaille de bronze pour son système de correction du dévers reposant sur deux palpeurs situés en bas des panneaux pour détecter le sol et les obstacles survenant en cours de traitement. Les panneaux sont accrochés à une rampe oscillante qui les maintient toujours en position verticale. Ce pulvérisateur est aussi équipé d'un essieu principal et d'un second essieu positionné juste derrière. En bout de rang, lorsqu'on arrête le pulvérisateur, cet essieu se relève automatiquement pour pouvoir tourner. Lorsqu'on remet le pulvé en marche, il s'abaisse pour une meilleure stabilité.
Prix : 47 500 €. Site : agricolmeccanica.it/fr/
Médaille : bronze
SDF
Le vignoble interconnecté
Le Connected Vineyard (vignoble connecté) de SDF (Same Deutz Fahr) est une plateforme reliant plusieurs logiciels, capteurs et machines pour la viticulture de précision de Grégoire (filiale de SDF), Topcon (fournisseur de drones) et Pessl (station météo). L'utilisateur pourra planifier un vol de drone pour réaliser des cartes de vigueur de ses vignes. Il pourra ensuite indiquer une règle de fertilisation ou de traitement en fonction de la vigueur. Cette règle sera transmise au tracteur Grégoire afin qu'il applique. Une application de prévision météo lui indique le meilleur moment pour traiter
Site : www.deutz-fahr.com/fr-fr/
Médaille : bronze
PROVITIS voit grand
Après d'autres constructeurs, Provitis lance une rogneuse deux rangs complets à vision intégrale sans aucun élément pour barrer l'horizon du chauffeur. Après ses concurrents, certes, mais avec une originalité. « Chez nous, l'écartement entre les outils repose sur un mouvement en parallélogramme et non pas sur le déplacement d'éléments mâle-femelle dans un tube. C'est plus robuste ! », assure Didier Andelfinger, gérant de Provitis. Les deux vérins qui éloignent ou rapprochent les rogneuses corrigent également le dévers. Avec la même machine, on peut ainsi travailler dans des vignes de 1,5 à 3,5 m. L'outil s'accroche à l'avant sur l'embase du tracteur ou sur un relevage trois points frontal. « Tous les éléments lourds - les vérins, le bloc hydraulique - sont regroupés au point bas pour abaisser au maximum le centre de gravité », ajoute Didier Andelfinger. À la place des rogneuses, on peut installer deux têtes d'effeuillage pour effeuiller deux faces de rang en un passage.
Prix : 22 000 € le support SMD 50 P avec deux rogneuses de 1,75 m de hauteur de coupe, correction de dévers et commandes électriques.
Site : www.viticulture-provitis.eu
Médaille : bronze
NETAFIM
L'irrigation sans souci
L'Inao vient d'autoriser les goutte-à-goutte enterrés. Bonne pioche pour Netafim qui lance Uniwine AS XR, une ligne de goutte-à-goutte enterrée dédiée à la viticulture. Les goutteurs sont autorégulants, autonettoyants et dotés d'un mécanisme antisiphon s'opposant à l'intrusion des racines. Les goutteurs intègrent de l'oxyde de cuivre (Cupron), un antibactérien qui limite la formation d'un biofilm à leur surface. Netafim annonce « une grande durabilité dans le temps, avec un maintien du débit nominal, sans risque d'entrée d'impureté après la vidange du réseau ». Prix : NC. Site : www.netafim.fr/
Médaille : bronze
PARSEC maîtrise les gaz dissous
L'Evo Auto-Pro de Parsec est un système de dosage et d'injection d'azote et de CO2 pour désoxygéner, décarboniquer ou recarboniquer des vins. Le modèle complet corrige la teneur en oxygène et en gaz carbonique dissous en un seul passage, en ligne ou en circuit fermé. Cet appareil traite 15 à 250 hl de vin par heure, y injectant 0,1 à 18 kg de gaz. Il s'adapte automatiquement aux variations du débit de vin, de sa teneur en gaz dissous, de sa température, de la pression d'entrée, etc. pour fournir un résultat constant
Prix : 15 000 € (injection d'un gaz) à 42 000 € (injection de deux gaz + sonde à CO2).
Site : www.parsecsrl.net/fr
Médaille : bronze
AUTRES MÉDAILLÉS déjà vus dans La Vigne
Easy Pilot, de Grégoire. Avec l'Easy Pilot, plus besoin de tenir le volant. Un capteur à infrarouge 3D repère le rang de jour comme de nuit pour que la machine à vendanger le suive sans dévier. En bout de rang, un signal sonore avertit le conducteur qu'il doit reprendre la main. Ce système fonctionne sans GPS.
Prix : dévoilé au Sitévi.
La remorque REC de Bucher Vaslin. Fixés à mi-hauteur de cette remorque, des volets basculent de la verticale à l'horizontale lorsqu'on l'a remplie à moitié. Ils forment ainsi un second plancher séparant la benne en deux parties pour limiter l'écrasement du raisin. Cette remorque existe en trois capacités : 30, 40 et 50 hl.
Prix : à partir de 33 800 €.
Les barriques Génération 7 de Vicard. Vicard classe les douelles selon leur teneur en tannins mesurée par spectrométrie infrarouge. Le tonnelier produit ainsi trois gammes : Origine, pauvre en tannins et qui préserve le fruité des vins, Symétrie, moyennement tannique, et Énergie, très tannique « qui joue sur la puissance ».
Prix : identique à un fût de grain fin
Le bouchon Origine by Diam. Origine by Diam est un bouchon technologique formé de grains de liège enrobés de cire d'abeille et d'un liant 100 % végétal. La cire d'abeille assure l'étanchéité du bouchon et préserve l'élasticité du liège. Ce bouchon est destiné aux vins haut de gamme.
Prix : NC.
Le chai circulaire d'Ingévin. L'EcoChai 4E est un chai circulaire. Les cuves sont disposées sur des cercles concentriques. Tous les flux convergent vers le coeur de la cave où se concentrent les opérations de pompage, filtration, etc. « L'investissement est réduit de 10 à 20 % comparé à un chai classique », annonce Ingévin.
