« Cette année, le risque de Bretts ne semble pas trop élevé, estime Fabien Faget, à l'Enosens de Cadillac (Gironde). Les pluies précédant les vendanges ont éliminé une partie de la flore indésirable des raisins et les fermentations ont été franches. » Il faut néanmoins rester prudent car les vins sont riches en acide malique. Leurs pH peuvent donc remonter significativement après les fermentations malolactiques. Dans le Languedoc, Nicolas Dutour fait le même appel à la vigilance. « Le pH de certaines cuves dépasse 4 du fait de la grosse assimilation de potassium par la vigne et des faibles rendements. »