Redécouvrir que l'on vit de volumes de vin est une excellente chose. Je milite pour que les organismes de la filière restent au contact de la production [Face aux petites récoltes qui amputent son budget, l'Inao envisage de prélever un droit à l'hectare ou à l'exploitation, en plus du droit à l'hectolitre, NDLR]. Si nous avions mis en place des réserves climatiques il y a vingt ans, comme notre petit syndicat de Cadillac le demandait, nous aurions moins de problèmes aujourd'hui. Mais nous n'avons jamais pu faire entendre raison aux ingénieurs de l'Inao qui craignaient je ne sais quelle dérive. À force d'immobilisme, un jour la nature nous rattrape. Je vous souhaite de réussir dans votre entreprise de modernisation, mais nous n'avons plus les moyens d'attendre vingt ans. Courage. Ne lâchez rien.