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VENDRE - Zapping

À l'exportation Japon ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE

La vigne - n°305 - février 2018 - page 50

 © R. KAUFMAN/BLEND IMAGES/PHOTONONSTOP

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7e destination en valeur des vins français avec 120 M€, le Japon est un marché lucratif qui progresse (+ 4 % en 2017). La France y est encore première en valeur mais elle a cédé son leadership en volume au Chili, en 2015. Particulièrement pour les vins vendus à moins de 7,50 €. Heureusement, en décembre, l'Union européenne et le Japon ont finalisé un accord de libre-échange, effectif en 2019, exemptant les vins de droits de douane, une économie de 145 M€ pour la filière. Jean-Benoît Kélagopian, de la Cave de Tain, n'en attend pas grand-chose car « nous ne sommes pas positionnés sur l'entrée de gamme. Les Japonais cherchent des vins de terroir. Ils préfèrent nos crozes-hermitage ou nos saint-joseph à nos IGP collines rhodaniennes. Ils connaissent bien nos cruset aiment rencontrer notre oenologue ». Au Japon, les partenaires commerciaux sont sérieux et fidèles. Il est donc difficile de s'y faire une place. « Nous y sommes arrivés dans les années 2000, poursuit le directeur de l'export. Nous avons d'abord travaillé avec un importateur régional puis, en 2012, nous avons été référencés par Mottox qui distribue nos vins dans le secteur cafés-hôtels-restaurants. » « Le Japon aime aussi les vins bio », ajoute Foulques Aulagnon, de l'interprofession des vins d'Alsace. En dix ans, cette région y a doublé ses ventes et les grands crus alsaciensont progressé de 42,7 % l'an passé.

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