pages spéciales - Qualité sanitaire des récoltes

Qualité sanitaire des récoltes Agir en chaîne

Marianne Decoin, Phytoma - Phytoma - n°624 - septembre 2009 - page 3

Comment garantir la qualité sanitaire des denrées agricoles après la récolte ? Par la protection des locaux de stockage mais aussi en rentrant une récolte saine. Une chaîne d'actions mise en pages ici.
Blé stocké en silo. Sa qualité sanitaire vient en partie de ce qui s'est passé au champ, mais les conditions de stockage jouent aussi. ph. gfa

Blé stocké en silo. Sa qualité sanitaire vient en partie de ce qui s'est passé au champ, mais les conditions de stockage jouent aussi. ph. gfa

Grains de blé sains à gauche et fusariés à droite. ph. BASF Agro

Grains de blé sains à gauche et fusariés à droite. ph. BASF Agro

Commençons par la préservation de la qualité sanitaire dans les locaux de stockage voire de transformation des denrées agricoles.

Gérer les rongeurs

p. IV à VII, dépasser l'antagonisme

Le premier article évoque les rongeurs s'attaquant aux grains et autres denrées agricoles. L'an dernier(1), nous avions publié que les trois espèces principales présentes en France ne se combattent pas de la même façon, et appris à les identifier pour adapter la protection.

Cette année, découvrez comment satisfaire, d'une part le besoin de protection contre les dégâts de ces rongeurs contaminateurs des denrées et, d'autre part, les exigences d'absence de résidus de biocides anti-rongeurs dans ces mêmes denrées. Une chaîne de méthodes pour dépasser cet antagonisme.

Désinfecter les locaux

p. VIII à X, jouer la girofle

Mais certains bio-agresseurs des denrées stockées sont encore moins visibles que les furtifs rongeurs. Il s'agit de la flore fongique et bactérienne : les moisissures et pourritures.

La désinfection des locaux est souvent indispensable. Là encore, il faut concilier la lutte contre ces champignons et bactéries et l'absence de résidus de pesticides issus de la chimie de synthèse. Comment faire ?

Utiliser un désinfectant d'origine biologique, non toxique pour l'homme et ne laissant pas de résidus, semble une bonne réponse. Si le produit est suffisamment efficace !

Une huile essentielle de girofle semble très prometteuse. Extraite des feuilles de girofle et non du clou, sera-t-elle celui de ce dossier ?

Prévenir les mycotoxines

p. XI à XIII, légiférer, prévoir, surveiller

Agir pour préserver la qualité sanitaire d'une récolte, c'est bien. Rentrer une récolte de bonne qualité sanitaire au départ, c'est tout aussi nécessaire. Voici notre point annuel sur les mycotoxines produites sur les grains au champ.

Que s'est-il passé au plan réglementaire ? Et sur le terrain ? Qu'a-t-on appris sur la synthèse de ces toxines ? Comment les outils de prévision du risque de fusariotoxines ont-ils évolué ? Doit-on s'attendre à des évolutions ? La récolte de maïs 2008 a été saine et celle des blés et orges 2009 s'annonce bien. Mais il faut rester vigilant.

Analyser les mycotoxines

p. XIV et XV, détecter, doser, identifier

Reste la nécessité, une fois la récolte rentrée, de l'analyser de façon fiable. Quatre interlocuteurs nous expliquent comment ils ont amélioré la détection des mycotoxines et/ou des champignons qui les produisent, la dosage des premières et/ou l'identification des seconds.

Du chromatographe de laboratoire accrédité COFRAC au test bandelette utilisable au pied du silo... De l'identification du Fusarium au dosage de la toxine qu'il a produite... De la prise d'échantillon au dosage final... Toujours des chaînes d'actions coordonnées pour délivrer les opérateurs des soucis de qualité sanitaire.

<p>(1) R. Lasseur &amp; A. Bourret - Gérer les rongeurs des grains après récolte : biologie, dégâts et méthodes de lutte... <i>Phytoma</i> n° 618, septembre 2008, p. 31 à 36.</p>

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