dossier - BONNES PRATIQUES PHYTOSANITAIRES

Adivalor, mission très possible

Marianne Decoin* - Phytoma - n°653 - avril 2012 - page 36

Bilan de la filière de gestion des déchets en 2011 et tour d'horizon des bonnes pratiques en la matière
 ph. M. Doumergue

ph. M. Doumergue

Ci-dessus, des EVPP, emballages vides de produits phytos. Adivalor a collecté 85 % du « gisement » en 2011. Le bidon jeté comme sur la photo en médaillon (prise ailleurs en Europe), c'est du passé ! Document ADIVALOR

Ci-dessus, des EVPP, emballages vides de produits phytos. Adivalor a collecté 85 % du « gisement » en 2011. Le bidon jeté comme sur la photo en médaillon (prise ailleurs en Europe), c'est du passé ! Document ADIVALOR

À l'automne 2012, les collectes de sacs de semences comme ceux-ci vont pouvoir démarrer. C'est le deuxième type d'EVSP (emballages vides de semences et plants) à être pris en charge, car les « big bags » de semences sont déjà récupérés depuis juillet 2009. ph. Adivalor

À l'automne 2012, les collectes de sacs de semences comme ceux-ci vont pouvoir démarrer. C'est le deuxième type d'EVSP (emballages vides de semences et plants) à être pris en charge, car les « big bags » de semences sont déjà récupérés depuis juillet 2009. ph. Adivalor

Il est loin, le temps où Adivalor ne s'occupait que des PPNU et EVPP de type « bidons plastiques » ! Avec la variété de déchets de l'agrofourniture dont il coordonne la collecte, il est temps de donner des consignes de tri sélectif. C'est fait dans le document ci-dessous, disponible en format 21 x 68 cm (pliable dans une enveloppe) et 33 x 107. En savoir plus : www.adivalor.fr. Document ADIVALOR

Il est loin, le temps où Adivalor ne s'occupait que des PPNU et EVPP de type « bidons plastiques » ! Avec la variété de déchets de l'agrofourniture dont il coordonne la collecte, il est temps de donner des consignes de tri sélectif. C'est fait dans le document ci-dessous, disponible en format 21 x 68 cm (pliable dans une enveloppe) et 33 x 107. En savoir plus : www.adivalor.fr. Document ADIVALOR

Une filière volontaire de récupération de déchets professionnels dispersés sur tout le territoire, et qui en collecte la grande majorité ? Pour certains observateurs du monde de l'environnement, c'est « Mission impossible ». Pourtant, en France métropolitaine, une filière de collecte avec 350 000 professionnels arrive à collecter quasiment 100 % de son produit phare, et dépasse les 50 % sur d'autres. Chiffres, conseils et commentaires du Jim Phelps(1) de la filière, à savoir Pierre de Lépinau, Directeur général d'Adivalor.

Adivalor, créé en 2001 pour organiser la récupération des EVPP, emballages vides de produits phytos(2), et PPNU, produits phytos non utilisables, coordonne désormais la récupération d'une foultitude de déchets agricoles dont certains n'ont rien à voir avec la phytopharmacie ni même la santé végétale (voir encadré 1). Dans ces pages consacrées aux bonnes pratiques phytos(3), concentrons-nous sur ce qui concerne le secteur.

EVPP, mission presque accomplie

Bidons plastiques, mission accomplie pour la quantité

Du côté des emballages vides de produits phytos, indéniablement, c'est le succès. Avec 5 000 tonnes récupérées en 2011, leur taux de collecte a atteint 77 % du gisement. On était à 73 % l'année précédente.

Pour les bidons plastiques, le taux est même de 85 %. Et les 15 % restant ? L'essentiel part en déchetterie. Cette pratique est légale. En milieu urbain, ce peut être plus simple et rationnel pour un professionnel des espaces verts d'aller à la déchetterie la plus proche aux nombreuses heures d'ouverture, plutôt que chez le distributeur d'« appro » agricole le moins éloigné le jour d'une collecte organisée.

Pour Pierre de Lépinau, Directeur général d'Adivalor, « sachant que 10 à 15 % des bidons partent en déchetterie, nous n'étions pas sûrs de monter à 85 % ! Aujourd'hui on peut dire que quasiment tous les bidons ayant emballé des produits phytos sont collectés ». Mission accomplie, les agriculteurs ont vraiment adopté cette bonne pratique.

Alors, juste un satisfecit, pas de conseils à donner en matière de bonnes pratiques autour des EVPP, pas d'objectifs de progression ? Mais bien sûr que si !

Côté qualité, en progrès pour le recyclage

Il y a d'abord la qualité de ces bidons, autrement dit leur état de propreté. Un bidon bien rincé puis égoutté peut être recyclé. Rappelons que « bien rincé », c'est :

– soit avec un système spécifique sous pression, incorporé au pulvérisateur ou indépendant (Lav'Box, Rinçotop ou autre) ;

– soit à l'eau courante (remplir au tiers, boucher, secouer, ouvrir, vider dans le pulvérisateur), et ceci trois fois(4).

Dans les deux cas, l'eau de rinçage doit aller dans le pulvérisateur en cours de remplissage plutôt que partout ailleurs : écologique économie de produit.

Bonne nouvelle, le taux de lots d'emballages recyclés est monté à près de 35 % en 2011 contre environ 25 % en 2010. Ils ont été transformés en mandrins ou en couches médianes de tuyauteries. L'objectif pour 2012 est de 50 %.

Les autres emballages sont brûlés en centres agréés (filtrage des rejets dans l'atmosphère, etc.) pour produire de l'énergie, on parle de « valorisation énergétique ».

Boîtes et sacs, on les… RAPPORTE !!!!

Restent les emballages de type boîtes et sac en papier-carton, récupérés seulement depuis 2004. Ils vont forcément en valorisation énergétique car ils ne sont pas rinçables donc pas recyclables. Ils faut donc les stocker à part des bidons plastiques mais avec les bouchons de ces derniers, difficiles à rincer sans risque d'éclaboussure ni souillure. Les distributeurs acteurs de la filière Adivalor fournissent désormais deux « saches Adivalor » différentes, une pour les bidons et l'autre pour le reste : papiers, cartons, bouchons, etc.

Leur taux de collecte n'est encore que d'environ 15 % avec 150 tonnes collectées, ce qui mène le taux global de collecte d'EVPP à 77 % des 4 950 t récupérées tout type confondu.

Le taux de récupération des boîtes et sacs n'est pas suffisant. « Il faut vraiment faire entrer dans les mœurs que ce sont des emballages comme les autres, qu'il ne faut pas les brûler, martèle P. de Lépinau. Le brûlage des emballages, tous les emballages et pas seulement ceux des produits phytos, est interdit par la loi ! »

Alors, répétons-le : même s'ils ne dégoulinent pas et flambent facilement, les sacs et les boîtes, il faut les rapporter !

PPNU, régime de croisière… en attendant

Gestion du bruit de fond

Concernant les PPNU, 176 t ont été collectées en 2011. C'est bien le « flux annuel d'environ 200 tonnes par an » prévu par P. de Lépinau l'an dernier(5). Cela correspond à 500 g (ou ½ litre) de produit sur chacune des 350 000 exploitations utilisant des produits phytos de façon significative.

Ce « bruit de fond » est difficile à éliminer. Ce peut être le reste de produit dans un bidon entamé, pas utilisé dans la saison et détérioré. Ou encore le produit retiré du marché, acheté avant ce retrait mais pas utilisé durant son « délai d'écoulement des stocks » car le bio-agresseur visé ne s'est pas manifesté entre-temps.

Mais au fait, à propos de ces produits retirés du marché… L'an dernier, nous annoncions que, bientôt, les agriculteurs n'auraient plus qu'un an entre la fin du délai d'utilisation et la dépose à Adivalor, suite à une modification du Code rural en juillet 2010, appliquant l'article 100 de la Loi Grenelle 2(6).

Règle des un an, c'est bientôt !

Ainsi, expliquait l'an dernier P. de Lépinau, « les produits interdits d'emploi devront être collectés dans un délai d'un an après leur date limite d'utilisation ». Certes, sauf délais plus courts imposés par l'Europe, il y a un délai d'écoulement des stocks d'au moins un an entre la décision d'interdiction de mise sur le marché (retrait d'AMM) et l'interdiction totale d'utilisation. Certes, on attendait toujours, à la date du 11 avril 2012, l'arrêté donnant le top départ de l'application de la mesure.

Une liste des préparations concernées pourra être publiée dès cet arrêté sorti… On attend… Bonne pratique conseillée dès que possible : faire l'inventaire de son stock de produits phytos et le comparer à cette liste. Si l'on a de tels produits, s'organiser pour les utiliser si cette date n'est pas passée et si on en a techniquement besoin, ou l'apporter à une collecte Adivalor dans l'année suivant la date d'interdiction.

Produits frontières, ça bouge

De quoi s'agit-il ?

D'autres déchets, sans être strictement phytopharmaceutiques, peuvent porter des traces de tels produits.

Les emballages de semences font partie de ces « produits frontières ». En effet, les semences sont très souvent traitées. Dans ce cas, les parois intérieures des contenants ont touché le produit enrobant les graines.

Il y a aussi les déchets de procédés de gestion des effluents phytos et les EPI, équipements de protection individuelle.

Semences, les sacs rejoignent les big bags

Concernant les EVSP, emballages vides de semences et plants, Adivalor coordonne depuis juillet 2009 la collecte des big bags. En 2011, plus de 300 t ont été récupérées et recyclées, soit 54 % du gisement. Restaient les sacs, « un gisement d'environ 4 000 t », estime P. de Lépinau.

Le 2 mars 2012, une convention a été signée entre Adivalor et Ares (Association pour la récupération des emballages de semences, à laquelle adhèrent tous les membres de l'UFS, Union française des semenciers).

Adivalor gérera le programme de récupération de ces sacs, tant pour les hybrides que les autogames. Le dispositif doit être opérationnel à compter du 1er octobre prochain. Mais d'ici là, « en pratique, tout reste à faire », explique P. de Lépinau : Adivalor travaille ce printemps à mettre au point des consignes de stockage puis de collecte précises et pratiques, et à organiser le dispositif.

Effluents et EPI

Du côté des effluents phytos, Adivalor récupère depuis 2010 les saches usagées du procédé Osmofilm, et depuis 2011 les bâches usagées du procédé Heliosec. Difficile d'avoir les chiffres de cette petite filière qui monte doucement en puissance, car ces déchets, s'ils doivent être stockés à part sur les exploitations, sont gérés ensuite comme et avec les PPNU.

Du côté des EPI, Adivalor n'en récupère qu'un. Il s'agit du tablier de préparation de la bouillie S-protec fabriqué par Manulatex, mis au point et conseillé par Syngenta Agro et conseillé aussi par Bayer CSF. Il doit être stocké et est collecté avec les boîtes, sacs et bouchons.

Pourquoi ce tablier-là, pourquoi pas les gants et combinaisons jetables ou encore les cartouches de masque ? C'est la question d'un de nos lecteurs publiée en p. 4 de ce numéro. Voici la réponse de P. de Lépinau.

Pourquoi pas tous les déchets ?

« Pour pouvoir organiser la collecte de déchets, EPI, EVPP, PPNU, mais aussi médicaments, piles usagées, ampoules électriques, etc., il faut que les metteurs en marché de ces produits adhèrent à la démarche et versent une éco-contribution pour financer la collecte. » L'État n'organise ni ne finance la récupération de déchets générés par le secteur privé.

« Pour les produits que nous gérons, nous avons fait un tour de table des metteurs en marché, et ils ont accepté de fournir leur contribution financière. Pour les EPI, nous avons essayé mais pas abouti. » Pourquoi ?

« Pour plusieurs raisons. La principale est que leurs metteurs en marché, fabricants et importateurs, vendent la majorité de leurs produits hors agriculture. Eux-mêmes ne savent pas forcément quels lots ou portions de lots partent à l'agriculture ou ailleurs. Ils ne sont pas partants pour s'organiser et contribuer pour le secteur agricole. » Ce n'est pas une question de taille :

Manulatex pour le S-protec, Solead pour l'Héliosec et Axe Environnement pour l'Osmofilm sont des PME. Mais elles vendent ces équipements spécialement pour l'agriculture. Et elles versent leur éco-contribution.

Quant aux autres, « le sujet revient dans l'actualité avec le lancement de l'axe 9 du plan Ecophyto sur la sécurité des utilisateurs. Nous allons essayer de relancer le processus ». Comment convaincre les entreprises concernées ? « Nous avons identifié des grossistes, assimilables à des metteurs en marché, qui sont spécialisés en agriculture. Nous allons tenter de les intégrer au processus. » à suivre.

Que faire pour les autres ?

Solution actuellement pour les EPI autres que le tablier S-protec : stocker à part et apporter le stock directement en déchetterie acceptant des produits dits dangereux.

Quant aux procédés de gestion des effluents, 14 sont reconnus à ce jour, dont les deux déjà cités. Un autre ne génère pas de déchets dangereux (le phytobac). Pour les 11 derniers, les déchets ont un volume très réduit et leur gestion est assurée soit par les entreprises qui les vendent ou les appliquent en prestation de service, soit par les utilisateurs d'après instructions données par le vendeur du procédé.

Outre-Mer, au tour des DOM

Revenons à Adivalor. Aujourd'hui, le réseau se limite au territoire métropolitain. Certes, il y a eu des opérations pilotes de collecte d'EVPP et PPNU en Martinique, Guadeloupe et à La Réunion à l'iniative d'acteurs locaux, et une opération de collecte et élimination de produits interdits saisis par les douanes est en cours en Guyane. « Depuis 5 ans, nous apportons un appui technique et financier aux porteurs de projets locaux. ». Peut-on aller plus loin ? « Une étude de faisibilité devrait démarrer en juillet 2012. La DGAL du ministère chargé de l'Agriculture est à l'initiative de la démarche, dans le cadre de l'axe 6 du plan Ecophyto « prendre en compte les spécificités des DOM » et son action 67 « mettre en place dans les DOM un système de collecte et d'élimination pérenne des déchets phytosanitaires ». La Délégation générale à l'Outre-Mer, en charge du pilotage de l'axe 6, a souhaité associer l'ADEME et le ministère chargé de l'Environnement à cette action, et l'élargir à tous les intrants agricoles en fin de vie : autres emballages, plastiques usagés, biocides ».

Pourquoi élargir ? « Les gisements sont faibles et leur traitement complexe : la mutualisation des initiatives sera un axe de réflexion privilégié ». Adivalor mènera l'étude de faisabilité.

Là encore, affaire à suivre pour savoir si la mission sera réalisable ou… impossible.

<p>* Phytoma.</p> <p>(1) Jim Phelps est le nom du héros de la série télévisée et des films « Mission Impossible ».</p> <p>(2) Après produit, phyto = phytopharmaceutique.</p> <p>(3) Après pratique, phyto = phytosanitaire.</p> <p>(4) Pour le même volume d'eau, il vaut mieux rincer trois fois un bidon en le remplissant au tiers, à condition de le secouer pour que l'eau lave toutes les parois (c'est pour ça qu'il faut le boucher…), plutôt qu'une seule fois un bidon rempli complètement. C'est moins lourd à manipuler, et surtout plus efficace – si si, c'est mathématique ! Pour les incrédules, démonstration disponible à la rédaction. phytoma@gfa.fr</p> <p>(5) Voir Adivalor ou le collector dans <i>Phytoma</i> n° 644, mai 2011, p. 45 à 48.</p> <p>(6) Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010, au JORF (Journal officiel de la République française) du 13 juillet.</p>

1 - Déchets non phytos, du nouveau aussi

Adivalor organise aussi la collecte de déchets agricoles autres que phytopharmaceutiques :

– depuis 2008, celle des EVPF, emballages vides de produits fertilisants (big bags et sacs plastiques) ; 4 600 t ont été collectées en 2011, soit 56 % du gisement (en 2010, on était à 3 800 t soit 53 % du gisement de l'année) ;

– depuis janvier 2009, celle des FAU, films plastiques usagés, en collaboration avec le CPA, Comité des plastiques agricoles ; 53 % du gisement a été collecté en 2011 soit 34 000 t (contre 29 000 t en 2010 pour un taux de collecte de 43 %) ; ces bâches d'ensilage, couvertures de serres-tunnels et autres paillages plastiques sont à 99 % recyclés, en général en sacs poubelles ; l'objectif 2012 est d'améliorer le taux de récupération, mais aussi la qualité de leur nettoyage avant collecte pour éviter de transporter inutilement des tonnes de terre ;

– depuis avril 2010, celle des EPHEL, emballages de produits d'hygiène d'élevage laitier ; après le rodage du dispositif en 2010, 310 t ont été collectées en 2011 soit 25 % du gisement.

Par ailleurs, des projets sont à l'étude pour la récupération des ficelles et filets – dont une partie, les filets dits « insect-proof », ont à voir avec la protection des plantes (ils opposent une barrière entre les ravageurs et les plantes à protéger) mais pas avec la phytopharmacie (ce ne sont pas des produits phytos).

Mais ce n'est pas pour 2012 : on ne peut pas tout lancer à la fois, et 2012 est l'année de démarrage pour les sacs de semences.

Sont à l'étude aussi, mais en principe pour plus tard, les récupérations des produits œnologiques et des emballages vides de produits d'élevage.

Résumé

Le point sur les activités d'Adivalor, filière française de récupération des déchets de l'agrofourniture, avec son directeur, Pierre de Lépinau, révèle que :

• La collecte des EVPP est un beau succès : 77 % du gisement annuel récupéré en 2011, dont 85 % des bidons plastiques recyclés à près de 35 % ; la collecte des boîtes et sacs (avec bouchons des bidons) doit se développer (15 % de récupération en 2011), le brûlage étant interdit, rappelle P. de Lépinau.

• Celle des PPNU est en régime de croisière. L'obligation de collecte dans le délai d'un an après interdiction d'usage est prévue.

• Concernant les EVSP, plus de la moitié (54 %) des big bags de semences ont été récupérés et recyclés en 2011. La collecte des sacs commencera en octobre 2012, suite à une convention signée le 2 mars 2012.

• Parmi les effluents phytos, Adivalor récupère ceux des procédés Osmofilm et Héliosec.

• Concernant les EPI usagés, seuls les tabliers S-protec (de Manulatex) sont récupérés actuellement ; l'étude de la récupération d'autres EPI pourrait être relancée dans le cadre de l'axe 9 du plan écophyto 2018.

• Les autres collectes déjà opérationnelles (EVPF, FAU, EPHEL) et les projets sont cités.

Mots-clés : Bonnes pratiques phytosanitaires, produits phytopharmaceutiques (= produits phytos), gestion des déchets, Adivalor (Agriculteurs, distributeurs, industriels pour la valorisation des déchets agricoles), EVPP (emballages vides de produits phytos), bidons, boîtes, sacs, bouchons, PPNU (produits phytos non utilisables), EVSP (emballages vides de semences et plants), effluents phytos, EPI (équipements de protection individuelle), EVPF (emballages vides de produits fertilisants), FAU (films plastiques usagés), EPHEL (emballages vides de produits d'hygiène d'élevage), collecte, recyclage, valorisation énergétique.

L'essentiel de l'offre

Phytoma - GFA 8, cité Paradis, 75493 Paris cedex 10 - Tél : 01 40 22 79 85