La première concerne les Pomacea. Rien à voir avec les pommes, il s'agit de gros escargots d'eau dits aussi « ampullaires ». Ils étaient vendus pour l'aquariophilie mais risquent de filer dans la nature ensuite (vidange d'aquarium au départ en vacances, etc.) et de s'y adapter.
Nuisibles hors de l'aquarium
Or certaines espèces sont nuisibles aux végétaux aquatiques, donc à la biodiversité partout en France, et à la culture de riz en Camargue, Guyane et ailleurs dans le monde. Vu la difficulté à les différencier les unes des autres et le signalement en Espagne de Pomacea insularum, qui est nuisible, une décision parue en novembre 2012 organise la défense contre ce ravageur : interdiction d'introduction, enquêtes et notification de présence, mesures à prendre si constat de présence.
Kiwi, face à une nouvelle souche
La seconde, parue en décembre, concerne Pseudomonas syringae pv. actinidiae, agent de la bactériose du kiwi évoqué dans Phytoma il y a un an(1). Elle fait suite au signalement d'une « nouvelle souche agressive » de ce pathogène en Italie.
Elle régule l'introduction dans l'Union « de pollen vivant et de végétaux destinés à la plantation » du genre Actinidia sauf les semences (mais en comprenant les plants, donc). Elle instaure une surveillance officielle obligatoire.
<p>(1) Fritsch J. <i>& al.</i> Le PSA, grave bactériose du kiwi. <i>Phytoma</i> n° 650, janvier 2012, p. 22 à 25.</p>