Pour un journaliste, parler de produits phytos(1) biologiques offre le plaisir de plonger dans la vague verte Écophyto-biocontrôle. Mais c'est aussi un casse-tête : les noms de leurs principes actifs sont encore plus alambiqués que ceux des substances chimiques !
Franchement, comment faire un titre de Metarhizium anisopliae souche F 52, bio-insecticide cité l'an dernier(2) ? Ou Gliocladium catenulatum souche J 1 446, bio-fongicide lancé cette année ? Enfin... Allons-y...
Côté fongicides, inédit finlandais
Gliocladium catenulatum, une souche naturelle
La souche J 1 446 de Gliocladium catenulatum est un micro-organisme : un champignon naturel extrait d'un sol finlandais. La société Verdera OY, filiale finlandaise du groupe canadien Lallemand, l'a isolée, testée, et a demandé son inscription comme substance active phytopharmaceutique aux autorités européennes. L'inscription obtenue (maintenant on dit approbation), un produit contenant cette souche a été autorisé, d'abord en Finlande puis dans d'autres pays dont désormais la France. Le produit s'appelle Prestop (Tableau 1). Il est commercialisé par ITHEC, filiale française du même groupe Lallemand.
Végétaux d'ornement, du parent pauvre au pionnier du bio
Il a obtenu ses premières AMM (autorisations de mise sur le marché) en France sur cultures ornementales en même temps qu'alimentaires (fraisier, tomate, etc.) C'est donc du vrai nouveau. Tout comme l'ont été le Metarhizium de Met52 granulés cité l'an dernier, ou la souche T 22 de Trichoderma harzianum des Trianum et la souche AQ 10 d'Ampelomyces quisqualis d'AQ 10 évoquées il y a deux ans(3).
Ces arrivées de produits « bios » inédits par ailleurs sont à souligner. Pourquoi ? Par ce que certains considéraient les cultures ornementales comme un petit marché de niche : un parent pauvre juste bon à amortir de vieux produits rodés en grandes cultures depuis des lustres. Avec ces nouveautés, c'est plutôt une filière pionnière de l'usage des produits de bio-contrôle !
Certes, il y a aussi des autorisations de « vieux produits rodés »... Souvent, semble-t-il, face à l'urgence de pourvoir des usages orphelins ou mal pourvus.
Trois modes d'action, dont deux directement fongicides
Revenons à G. catenulatum souche J 1446. Il agit contre les champignons phytopathogènes en combinant trois modes d'action :
– l'hyperparasitisme : il parasite les champignons qui parasitent les plantes ; Verdera qualifie cet effet antagoniste direct de mode d'action principal ;
– la destruction des tissus des champignons grâce à une enzyme, la chitinase ;
– la colonisation des racines et du feuillage, sans leur nuire mais en occupant l'espace : la compétition empêche l'entrée des pathogènes dans les plantes.
Les deux premiers mécanismes sont fongicides, le troisième a une action indirecte.
Sans classement, utilisable dans le sol ou au-dessus
La souche J 1 446 est pathogène pour des champignons mais pas les plantes, l'homme et les animaux. Le produit est donc officiellement « sans classement » toxicologique ni environnemental(4). À base d'un micro-organisme naturel, il est reconnu utilisable en agriculture biologique (UAB). Bien qu'issu du sol, il protège les feuilles et autres parties aériennes des plantes comme leurs racines et autres organes souterrains. Sur plantes ornementales sous serres et abris, il est autorisé à la fois :
– en pulvérisations foliaires contre les pourritures dues à Botrytis cinerea sur diverses espèces végétales ;
– en traitements du sol, en incorporation dans le système d'irrigation goutte-à-goutte ou en trempage, contre les fontes de semis et maladies telluriques dues à diverses espèces de Pythium, Fusarium et Rhizoctonia, et contre les pourritures et flétrissures dues à diverses espèces de Phytophthora.
Le produit, contenant du mycélium et des spores de G. catenulatum, peut se conserver un an à condition de ne pas ouvrir les sachets et de les garder dans un endroit frais (pas plus de 8 °C).
Il s'applique en préventif car le champignon peut subsister plusieurs semaines dans le feuillage et la rhizosphère.
Fongicides encore, l'orange essentielle
Huile essentielle d'orange douce, premiers usages fongicides
Une autre nouveauté arrivant sur cultures ornementales, nommée Prev'Am et commercialisée par Vivagro, était déjà autorisée auparavant sur cultures alimentaires. C'est pourtant une vraie innovation.
D'abord, ce produit à base d'huile essentielle d'orange douce est récent : sa première autorisation, sur tomate et courgette sous serre, date de fin 2009(5).
Ensuite, il s'agissait alors d'autorisations comme... insecticide ! Or les AMM annoncées en 2012 comprennent bien des usages insecticides (Tableau 2, on y reviendra) mais aussi, c'est tout nouveau, des usages fongicides (Tableau 1). Et ceci aussi bien en cultures ornementales qu'alimentaires. Nous avions évoqué ces dernières dans notre précédente édition.
Mode d'action « physique »
Explication de cet original spectre « insectifongicide » : le mode d'action de cette huile essentielle. Il est de type physique.
En termes scientifiques, l'huile dissout les couches lipidiques des parois cellulaires, que ce soit celles de la cuticule des insectes ou celles des spores et du mycelium de champignons. En pratique, ces parois « sèchent ».
Il faut que ces parois soient accessibles : à la concentration contenue dans le produit, l'huile essentielle ne pénètre pas la cuticule des plantes. Ainsi, elle est autorisée contre la rouille blanche du chrysanthème en apport préventif ainsi que contre les oïdiums, qui vivent en surface des végétaux. Quels végétaux, au fait ? Les rosiers et tous les arbres et arbustes d'ornement et cultures florales diverses sensibles à un oïdium.
L'essence du zeste est UAB
Cette huile essentielle est extraite, par pression à froid, de la flavedo (partie orange de l'écorce) d'orange. C'est l'essence du zeste... Vu son origine végétale(6), le produit est UAB. En revanche, le caractère irritant voire sensibilisant de l'essence d'orange l'a fait classer aux plans toxicologique (Xn, nocif) et environnemental (N).
Fongicides toujours
Acibenzolar-méthyl et chrysanthème
À côté de ces deux bio-fongicides du troisième millénaire, quatre fongicides plus conventionnels et anciens ont vu des extensions d'emploi sur cultures ornementales. Deux étaient inédits dans ce secteur.
Le plus récent des deux, l'acibenzolar-méthyl, avait été autorisé (mais pas lancé commercialement) en octobre 1999(7). Bien qu'issu de la chimie de synthèse, il n'est pas tout à fait conventionnel. En effet, ce n'est pas un vrai fongicide mais un stimulateur des défenses naturelles (SDN). Ce qui ne l'empêche pas d'être classé Xi (irritant), N, comme le produit qui en contient, Bion 50 WG de Syngenta Agro.
Celui-ci, déjà connu sur blé, tomate et bananier, a été autorisé contre la rouille blanche du chrysanthème. C'est la première incursion de l'acibenzolar-méthyl sur cultures ornementales(8).
Captane, pour le glaïeul orphelin
L'autre arrivée sur cultures ornementales est celle du captane.
Le produit, Merpan SC de Makhteshim Agan France, déjà connu en vergers et sur tomate, a été autorisé en traitement foliaire des arbres et arbustes d'ornement (AAO) sur maladies diverses, et en traitement des bulbes de glaïeul contre fusariose et pourriture grise (alias botrytis).
La substance, autorisée sur cultures alimentaires depuis les années 60, est « rodée depuis des lustres », et le produit classé Xn, N. Alors, quel intérêt ?
Eh bien, pour la pourriture grise sur glaïeul, il est le seul et unique autorisé. Avant lui, l'usage était orphelin.
Quant à la fusariose, il y a six autres produits commerciaux autorisés sur cet usage(9)... mais ils ont tous la même substance active, le prochloraze, donc un seul mode d'action. Or, on sait que c'est une situation très fragile vis-à-vis des risques de résistance. Captane et prochloraze ayant des modes d'action différents, cette autorisation diminue ces risques. Deux modes d'action différents c'est encore peu, mais c'est mieux qu'un seul.
Métalaxyl-M, isomère anti-mildiou
Les deux autres fongicides conventionnels étaient déjà connus sur cultures ornementales, précisément porte-graine florales.
Celui qui contient la substance la plus récente associe mancozèbe et métalaxyl-M, alias méfénoxam. La première substance date des années 60 et est connue sur cultures ornementales depuis les années 80. La seconde, moderne isomère du métalaxyl, a vu sa première autorisation en juin 2000(10) sur carotte et maïs.
Toutes deux avaient rapidement été associées dans Eperon autorisé en octobre 2000(11), puis dans Eperon Pépite (classé Xn, N) autorisé en 2001 sur vigne puis en 2004 sur porte-graine florales(12).
Ce produit de Syngenta Agro est un antimildious, autorisé désormais aussi bien sur rosier que sur cultures florales diverses et arbres et arbustes d'ornement.
Thiophanate-méthyl, formulation récente et nouveau catalogue
Le dernier fongicide, le thiophanate-méthyl était déjà connu dans les années 70 sous le nom de méthyl-thiophanate. Encore un « rodé depuis des lustres » !
Certes. Mais c'est Topsin 70 WG, formulation récente lancée en 2009 et nettement améliorée (même si toujours classée Xn, N), qui vient d'avoir début 2013 des extensions d'emploi sur cultures ornementales.
Ce produit de Certis Europe se voit autorisé contre de nombreuses maladies. Ceci sur rosier, bulbes ornementaux et des catégories d'arbres et arbustes d'ornement et de cultures florales aux libellés inédits car basés sur le nouveau catalogue des usages.
Par exemple, au sein de l'ancienne catégorie des arbres et arbustes d'ornement (AAO), on distingue désormais les feuillus (AAF) des conifères (AAC). De même les plantes vertes en cours de production horticole sont nommément regroupées avec les cultures florales. Liste en tableau 1.
Insecticides, trois substances inédites pour le secteur
Encore l'essentielle, l'huile essentielle
Du côté des insecticides (Tableau 2), pas de substance absolument inédite cette année. Mais, parmi les six nouvelles autorisations, deux représentent l'arrivée sur cultures ornementales de substances récentes.
Il y a d'abord l'huile essentielle d'orange, encore elle : Prev'Am, à côté de ses usages fongicides, a connu des extensions d'emploi comme insecticide anti-aleurodes sur rosier et cultures florales diverses.
L'émamectine arrive de la vigne
Ensuite, l'une des trois autorisations sur porte-graine florales représente l'arrivée de l'émamectine-benzoate.
Cette substance était déjà autorisée sur vigne et en vergers, mais seulement depuis fin 2010(13). Elle est donc très récente.
Le produit, nommé Affirm et vendu par Syngenta Agro, a l'avantage d'être sans classement toxicologique (il est seulement N, classement écotoxicologique, autrement dit environnemental). Ce larvicide est efficace sur lépidoptères. Il est désormais autorisé sur porte-graine florales contre « chenilles diverses ».
Téfluthrine, sur usage orphelin
Les deux autres produits autorisés sur porte-graine florales arrivent eux aussi des cultures alimentaires.
Force 1,5 G, de Syngenta Agro, est un traitement du sol à base de téfluthrine. Classé Xn, N, il n'est autorisé (sur maïs) que depuis début 2009(14). Mais la substance est utilisée en traitement des semences de cultures alimentaires depuis la fin des années 80.
À souligner : côté coléoptère, l'autorisation précise « taupins et vers blancs ». Elle répond ainsi à la recrudescence de ces ravageurs du sol. D'autant que pour les vers blancs, alias larves de hanneton (voir p.18), il n'y avait qu'une substance autorisée : le chlorpyriphos- éthyl, utilisable en traitements généraux donc sur toutes cultures.
Insecticides déjà connus sur plantes ornementales
Association inédite
La dernière nouveauté inédite sur cultures ornementales est l'association de la deltaméthrine et du thiaclopride.
La première, développée dans les années 70 (on disait alors décaméthrine), était déjà autorisée sur rosier et cultures florales depuis 2010 dans un produit destiné aux amateurs (Décis AL). Le thiaclopride, lancé en 2006 dans Calypso(15), a été autorisé en 2009 sur cultures ornementales dans des produits pour amateurs (Calypso AL, Calypso J) et, pour les producteurs de plantes ornementales, en traitement du sol dans Exemptor(16). Mais leur association, Protéus de Bayer, n'était autorisée que sur cultures alimentaires(17) et non ornementales.
Ce produit, classé Xn, N, a été autorisé contre les coléoptères en traitement des parties aériennes des porte-graine florales (entre autres), plantules et développées.
Il y a deux ans, ces usages n'étaient pourvus que par seulement deux substances différentes : l'acétamipride et le tau-fluvalinate. L'arrivée de ce produit en 2012 suit celle du spinosad (dans Musdo 4) que nous avions signalée l'an dernier.
Spinosad, encore jeune et bio
Reparlons du spinosad. Il est encore jeune : avant l'autorisation sur porte-graine de 2011, il avait été autorisé en juin 2006 sur cultures ornementales(18) en même temps qu'alimentaires. Déjà une arrivée de produit inédit. Et déjà en « bio » : les produits qui le contiennent sont UAB et sans classement toxicologique (seulement N).
Parmi eux, Conserve, de Dow AgroSciences, autorisé en 2006 contre les thrips sur rosier et CFD, a connu des extensions d'emploi début 2012.
Les ravageurs visés sont d'importance : processionnaires du pin et du chêne, ainsi que lépidoptères sur palmier c'est-à-dire surtout le papillon palmivore Paysandisia archon, un des fléaux des palmiers d'ornement. Sans compter des ravageurs divers sur arbres et arbustes d'ornement comme sur cultures florales.
Imidaclopride, du rosier aux forêts
Le sixième insecticide contient une substance connue sur cultures ornementales depuis une quinzaine d'années, à savoir l'imidaclopride autorisé sur rosier depuis le milieu des années 90. Elle est proposée pour le première fois en traitement du sol, dans Suxon Forest.
Ce produit de Nufarm, sans classement toxicologique (seulement N), est autorisé en pépinières forestières contre deux familles de coléoptères :
– d'une part les hylobes, charançons s'attaquant aux résineux et contre lesquels l'imidaclopride a déjà été autorisé l'an dernier dans Merit Forest, de Bayer ; mais c'était en traitement des parties aériennes, donc à un autre stade de développement de l'insecte ;
– d'autre part les vers blancs, alias larves de hannetons, contre lesquels il offre, dans ces pépinières, une alternative au chlorpyriphos-éthyl.
Herbicides, parent pauvre
Deux seulement, et anciens
Reste le désherbage. Voilà, semble-t-il, un parent pauvre. Après le lancement l'année précédente de trois produits, dont l'acide pélargonique proposé seul pour la première fois, les cultures ornementales n'ont vu arriver que deux herbicides... très classiques. Les premières autorisations de leurs substances actives datent d'un demi-siècle.
Lénacile, honorable quinquagénaire
C'est même le cas du produit commercial proprement dit pour le Venzar. Cet herbicide à base de lénacile, de Du Pont, s'est vu autorisé en 2012 sur porte-graine florales, sa première incursion sur des cultures ornementales... Mais on trouve sa trace sur betterave dès les années 60 du XXe siècle(19). Certes, cette substance quinquagénaire, qui a été entre-temps examinée par les autorités européennes et est désormais approuvée, est confirmée sans classement. Ni toxicologique, ni même environnemental, fait rare pour un herbicide(20).
Le produit est pour sa part classé N pour cause de co-formulants classés, ce qu'on peut regretter. Mais il reste sans classement toxicologique, c'est honorable.
Il a un mode d'action différent de l'éthofumesate qui était jusqu'ici la seule substance herbicide autorisée sur ces porte-graine. Il enrichit donc un usage pauvrement pourvu.
Chlorprophame
Le Chlorysil CP, d'Agriphar, est un produit lancé dans les années 80, mais sa substance active était déjà autorisée dans les années 60. Il s'agit du chlorprophame.
Son profil toxicologique est moins intéressant : il est classé Xn, N, classements que partage la spécialité.
Ce n'est pas une nouveauté totale sur cultures ornementales car il était déjà autorisé sur glaïeul. Ses extensions d'emploi sur arbres et arbustes d'ornement en pépinières ainsi qu'en productions de fleurs (bulbes ornementaux, tulipes, cultures florales diverses) élargissent une gamme d'herbicides encore réduite.
<p>(1) Phytos = phytopharmaceutiques.</p> <p>(2) Dans <i>« Produits phytos, une année de trios »</i>, de <i>Phytoma</i> n° 651 de février 2012, pp. 25 à 28. <i>Met52 Granulés</i> a été autorisé contre les othiorhynques.</p> <p>(3) Dans <i>« Voyez le naturel, il vient aux végétaux »</i>, de Phytoma n° 641 de février 2011, pp. 32 à 36.</p> <p>(4) <i>« Sans classement »</i> = dispensé de classement toxicologique et/ou écotoxicologique (= environnemental) après examen... Le meilleur classement qui soit ! Rien à voir avec des produits ayant dédaigné se faire évaluer.</p> <p>(5) Voir <i>Phytoma</i> n° 630 de janvier 2010, p. 44.</p> <p>(6) Principe actif utilisé aussi en alimentation humaine, donc sans LMR (limite maximale de résidus dans les denrées alimentaires) pour les usages sur cultures alimentaires (les cultures ornementales, non alimentaires, n'ont bien entendu pas de LMR), et également sans DAR (délai d'emploi avant récolte).</p> <p>(7) Voir <i>Phytoma</i> n° 523, janvier 2000, p. 52.</p> <p>(8) Outre les autorisations seule sur blé, banane, tomate, la substance est autorisée sur tabac et des cultures légumières et aromatiques associée au métalaxyl-M.</p> <p>(9) Source : e-phy, base de données en ligne du ministère chargé de l'Agriculture, accès libre et gratuit.</p> <p>(10) En traitements du sol pour la carotte et traitement des semences de maïs. Voir <i>Phytoma</i> n° 530, août-septembre 2000, p. 44.</p> <p>(11) Voir <i>Phytoma</i> n° 534, janvier 2001, p. 53.</p> <p>(12) Voir <i>Phytoma</i> n° 571, mai 2004, p. 37.</p> <p>(13) Voir <i>Phytoma</i> n° 642, mars 2011, p. 8.</p> <p>(14) Voir <i>Phytoma</i> n° 622-623, juin 2009.</p> <p>(15) Voir <i>Phytoma</i> n° 600, janvier 2007, p. 4.</p> <p>(16) Voir <i>Phytoma</i> n° 624-625, septembre 2009, p. 6</p> <p>(17) Voir <i>Phytoma</i> N° 624-625, septembre 2009.</p> <p>(18) Voir <i>Phytoma</i> n° 600, janvier 2007, p. 4.</p> <p>(19) Source : <i>Index phytosanitaire</i> ACTA, 7e édition, mars 1969, dont les renseignements avaient été recueillis <i>« avant le 1er décembre 1968 »</i>.</p> <p>(20) Parmi les tests écotoxicologiques figurent ceux sur les algues vertes. Or celles-ci sont des organismes chlorophylliens comme ceux visés par les herbicides, et elles sont moins pourvues en cuticule protectrice que les végétaux aériens. Ces algues sont donc souvent très sensibles aux herbicides ce qui suffit à classer ces derniers comme « dangereux pour les organismes aquatiques ».</p>