Le lancement d'Ecophyto 2 (voir p. 4, puis p. 11 à 14 de ce numéro) suscite des réactions fort peu unanimes. Les communiqués des organisations agricoles, des représentants des fabricants de produits phytos, de leur distribution, des organisations écologistes... ne dessinent certes pas les contours d'un consensus.

Il y en a pourtant un qui pourrait ressortir : le besoin de connaissances.

Il peut s'agir de mieux faire partager celles qui existent déjà ou d'en trouver de nouvelles, portant sur des produits de biocontrôle, des agroéquipements, de semences ou des OAD, quatre points vedettes d'Ecophyto, mais aussi des pratiques agronomiques, prophylactiques, etc.

En complément des échanges directs entre agriculteurs et entre agriculteurs et partenaires, un média est souvent nécessaire : par exemple un mensuel comme celui que vous tenez entre les mains ! Vous pouvez y découvrir des méthodes alternatives en cultures ornementales sans aller jusqu'à Bordeaux ou Angers (p. 16, 22 et 26), faire le point sur les nouveaux produits phytos, conventionnels et de biocontrôle, sans devoir errer sur le net de site en site de fabricant (p. 32 en cultures ornementales, le mois dernier, c'était pour la pomme de terre et en décembre pour la vigne), apprendre l'existence d'une nouvelle résistance d'adventice sur blé et vigne (p. 35), ou encore les moments judicieux pour traiter le maïs en épargnant les abeilles (p. 39). Nous cherchons à fournir des informations utiles. Quant aux échos des polémiques, que d'autres les publient.