Matériel TEC (technologie écoconfinée) exposé sur l'espace « Ecophyto, pulvérisons autrement » du Vinitech 2014, en configuration épamprage (à gauche) et désherbage (à droite). Photo : J.-F. Stien - TEC
Matériel TEC en mode épamprage. Le confinement permet de baisser la quantité de produit, sa dispersion dans l'environnement et l'exposition de l'applicateur - en préservant l'efficacité. Photo : J.-F. Stien - TEC
Deux Ecobang modèles IBC/GRV (Vento-Sol), posés sur leur propre rétention. Photos : Vento-Sol - Le Floch Dépollution
Traitement des effluents : ci-dessus, un UTP (Le Floch Dépollution), sur aire avec rétention. Photos : Vento-Sol - Le Floch Dépollution
Autre dispositif de traitement des effluents, le Phytobac. Celui-ci est agréé, c'est un des modèles de Biotisa, société désormais filiale de CAPL. Photo : Biotisa
Station collective intégrée dans un site existant, vue sous deux angles différents. Elle est équipée de dispositifs Aderbio STBR2 pour traiter les effluents phyto : eaux de lavage intérieur et extérieur des pulvérisateurs, rétention d'éventuels débordements et fuites au remplissage. Photos : Aderbio
Dans l'article précédent, nous avons évoqué les ÉPI, équipements de protection individuelle, outils des bonnes pratiques utilisables avant, pendant et/ou après les traitements.
Voyons ici d'autres outils matériels. Ils sont destinés à l'un ou l'autre de ces moments voire bien avant. Descriptif, par ordre chronologique d'utilisation.
Avant le traitement
Stockage : quel « frigo » choisir ?
Concernant les équipements de stockage, les offres de « locaux phyto » clé en main se multiplient et l'autoconstruction reste autorisée, mais les règles pour un bon choix d'équipement et les bonnes pratiques d'autoconstruction et d'aménagement interne sont connues.
Il existe tout de même une nouveauté, liée au développement du biocontrôle et notamment des produits à base de micro-organismes vivants. Plusieurs d'entre eux doivent être conservés au frais, c'est-à-dire au réfrigérateur (température théorique 4 °C, en pratique souvent 4 à 8 °C). D'autres (pas les mêmes !) exigent un congélateur. Dans tous les cas, c'est inscrit sur l'étiquette, mais il est prudent de se renseigner avant l'achat - et d'équiper le local en conséquence !
Une simple glacière peut suffire pour une partie des produits, s'ils sont achetés tout juste avant d'être appliqués. Sinon, il faut utiliser un réfrigérateur (avec compartiment congélateur éventuel). Il sera placé dans le local de stockage des produits phyto et à eux dédié : un tel produit, même bio, ne se stocke pas avec les provisions alimentaires.
Quant à la gestion des stocks de produits à l'intérieur du local (règle du « premier entré premier sorti »), nous en avons parlé p. 17 à 20 et nous y reviendrons p. 48 à 50.
Emballages : dans la continuité
L'évolution des emballages vers des contenants de plus en plus sécurisés continue. Aucune société n'a lancé de nouvelle gamme, mais celles ayant déjà une gamme d'emballages améliorés élargissent le nombre de produits ainsi conditionnés.
En revanche, cela bouge davantage du côté du matériel de préparation des traitements.
Préparation de la bouillie : incorporer sans toucher
Ainsi, l'incorporateur nommé « easyFlow », développé par l'allemand Agrotop avec Bayer, est désormais disponible.
Il est destiné à sécuriser l'incorporation de produits liquides en bidons operculés. Un module se branche sur le bidon débouché sans toucher l'opercule, l'autre sur l'orifice de la cuve. L'opercule est percé une fois l'ensemble branché, donc sans risque de contact avec le produit. Le système est adaptable sur tous les modèles de pulvérisateurs, avec ou sans bac incorporateur. Il est commercialisé par Bedouelle Distribution.
Pour sa part, le constructeur de pulvérisateurs Berthoud travaille lui aussi sur un système d'incorporation sans contact pour produits liquides en bidons operculés. Nommé B-safe et primé d'une médaille d'argent au concours du Sima, l'appareil est encore à l'état de prototype. Il doit être testé en exploitation cette année 2015.
À noter aussi les « Mobiphyt », de Syngenta, élaborés pour remplacer des équipements ancestraux. Le « Préparer » est à la fois un chariot pour transporter les bidons sans risque (plus de port de charge ni de brouette) et un plan de travail stable pour préparer le dosage des produits. Le « Confort » permet d'accéder au trou d'homme sans toucher les parois de la cuve qui pourraient contaminer les vêtements.
Pendant le traitement
Deux tendances
Ensuite, durant le traitement lui-même, les pratiques tendant à localiser le produit le plus précisément possible sont bonnes, aussi bien pour la sécurité de l'applicateur que pour l'environnement... et l'efficacité du traitement ! Dans ce domaine, deux tendances se développent : la visée sur des cibles à combattre et le confinement autour de zones précises à protéger.
Sous l'oeil des caméras
Pour viser une cible, il faut d'abord la repérer puis diriger le produit sur elle. Tout cela fait penser bien sûr au si chic et moderne GPS et aux passionnants drones... Nous en parlerons sûrement dans de prochains dossiers. En attendant, sur le terrain, ce sont les caméras embarquées sur des pulvérisateurs qui sont les plus présentes.
A priori, les bioagresseurs les plus faciles à localiser individuellement à ce niveau sont des mauvaises herbes. Il est encore temps de les combattre quand elles sont visibles, et elles sont immobiles. Si elles poussent par pieds isolés ou par taches, localiser sur elles un traitement de post-levée peut faire diminuer fortement la quantité de produit apportée par rapport à un traitement en plein. Et ceci sans baisse d'efficacité.
Pour l'instant, ces caméras s'utilisent surtout pour le désherbage en zones non cultivées, soit avec des matériels « faits maison » comme sur l'emprise des aéroports de Paris(1), soit dans des équipements proposés par certaines sociétés. Mais des systèmes de localisation pour l'après récolte ou l'avant semis, voire en culture, commencent à apparaître.
C'est le cas du Robocop Spot Spray de Novaxi-Garford. Il a décroché l'or au concours de l'innovation du Sival 2015 en janvier, puis a raflé un « coup de coeur » du parcours des bonnes pratiques du HubAgro lors du Sima le 23 février.
Cet outil de désherbage de l'interrang pour cultures maraîchères comprend trois caméras embarquées et un système d'analyse automatique qui déclenche la pulvérisation sur les végétaux poussant hors du rang - et qui sont donc a priori des adventices concurrentes de la culture. Il a été testé en cultures d'oignon et de carotte contre les repousses de pomme de terre.
Penser confinement
Une autre technique est le confinement autour du végétal à protéger. Particulièrement intéressante sur la vigne telle qu'elle est conduite en France, elle peut aussi s'adapter à des vergers conduits en « murs fruitiers » de hauteur modeste.
Le salon Vinitech-Sifel 2014 de Bordeaux a vu fleurir plusieurs innovations en ce sens, certaines regroupées dans l'espace « Ecophyto, pulvérisons autrement ».
Parmi elles, le procédé breveté de TEC comme « technologie écoconfinée », jeune entreprise créée par Alidad Invest. Il est au point pour l'épamprage de la vigne et la maîtrise des adventices localisée en vigne (simultanément à l'épamprage si l'on veut), mais aussi en vergers, pépinières arbustives et maraîchage. Des tests sont prévus pour une utilisation sur pomme de terre, maïs et en espaces verts.
Le dispositif s'adapte à toutes les largeurs de rang et tous les matériels de traction, du quad à l'enjambeur. Il maîtrise la dérive grâce au confinement assuré par les caissons et la crinière antidérive. Cela permet de travailler sans buses antidérive donc sans grosses gouttes, avec une buse centrifuge sous faible pression : le brouillard reste confiné et la couverture du végétal par les gouttelettes est optimale.
Le volume d'eau réduit (contrôle permanent du débit) améliore l'autonomie de traitement - cela permet la modulation des doses et le travail à dose réduite.
La technologie sera développée par Jade, autre filiale du groupe Alidad Invest, avec son nouveau produit de biocontrôle Beloukha, autorisé entre autres pour l'épamprage et le désherbage de la vigne. Mais elle peut s'utiliser aussi avec divers autres herbicides de post-levée.
Pour l'application d'insecticides et fongicides sur feuillage ou grappes, on pouvait voir au Vinitech l'Ecoprotect, de Grégoire (pulvérisation pneumatique face par face, récupérée par « caisson souple gonflable exclusif » et « blocage des embruns avec un rideau d'air »), le Koléos, de Dhugues (tunnel ventilé/traîné pour enjambeur), le tunnel souple de pulvérisation confinée, de Pulvérisation S21, le Turbipano, de Dangaud avec ses panneaux récupérateurs... Et nous en oublions sûrement !
De fait, le 4 décembre dernier, durant le salon Vinitech-Sifel 2014, l'un des intervenants de la conférence IFV « Optimisation des intrants phytosanitaires : des pistes concrètes via les techniques d'application », le 4 décembre, ne craignait pas d'afficher à l'écran : « Confinons les traitements totalement pour la protection de l'environnement et des personnes. »
Côté produits, penser adjuvants, mais pas n'importe comment
L'adjonction d'un adjuvant extemporané pour sécuriser l'efficacité des produits à dose réduite (Ecophyto...) ou en conditions difficiles se développe. Attention, tous les adjuvants ne conviennent pas à tous les produits et toutes les circonstances, et il peut parfois être utile d'en associer plusieurs à fonctions complémentaires. L'AFA, Association française des adjuvants, a publié un document de synthèse à leur sujet (voir « Pour en savoir plus », p. 36).
À noter l'autorisation depuis un an de plusieurs nouveaux adjuvants à base de substances classées comme originales par les autorités. Helioterpen Film, d'Action Pin, à base d'oligomères terpéniques issus du pin, a été présenté dans Phytoma en mars dernier(2). Mais il y a aussi Adenda, de CCL, à base d'esters méthyliques d'acides gras, et Fieldor Max (et son jumeau Djeen), de Vivagro, à base de triglycéride éthoxylé.
Après le traitement, laver les appareils
Les bons réflexes à adopter
Rappelons quatre bonnes pratiques au sujet du lavage des appareils de traitement : diluer dedans, laver dehors, retenir à la ferme, se protéger soi-même :
- après chaque pulvérisation, diluer si possible le fond de cuve et pulvériser l'eau de ce rinçage intérieur sur la parcelle traitée ; cela complète la dose de produit appliquée sur la parcelle ; c'est à réaliser « si possible » car il faut pour cela disposer d'eau claire, en général d'une cuve de rinçage embarquée sur l'appareil ;
- laver périodiquement l'extérieur de l'appareil car il est souillé de résidus de produits après un traitement ; il existe du matériel embarqué pour cela (ex. : Lavotop Pulvé(3)) mais l'agriculteur a la possibilité d'attendre son retour à la ferme ;
- retenir les eaux usées pour ne pas les laisser ruisseler à proximité d'un point ou cours d'eau ; si l'on ne se lave pas sur la parcelle traitée, opérer si possible sur une surface munie d'une rétention des eaux de rinçage, afin de stocker celles-ci pour leur traitement en tant qu'effluents phyto(4) ;
- se protéger durant le lavage extérieur de l'appareil en portant et utilisant correctement des ÉPI (équipements de protection indivuelle) judicieusement choisis (voir « Protection individuelle : sortir du tout ou rien », p. 22) ; à noter que ce dernier point peut souvent militer en faveur du retour à la ferme pour nettoyer l'extérieur de l'appareil.
Il convient donc de disposer d'une aire de remplissage et lavage du pulvérisateur. Sa rétention captera les eaux de lavage et aussi les éventuels débordements ou éclaboussures lors du remplissage. Cette aire avec rétention est un élément clé de la « station phyto » de l'exploitation.
Les produits nettoyants détachent sans détruire
Il faut aussi parler du lavage avec produits nettoyants, notamment celui de l'intérieur de la cuve et des circuits. Les produits de nettoyage sont très utiles pour éviter les phytotoxicités après des traitements herbicides (sulfonylurées notamment) ainsi que le bouchage des buses et filtres. Mais il ne faut pas croire que ces produits nettoyants détruisent les résidus phyto !
Le rôle de ces nettoyants est de détacher ces résidus des parois de l'appareil et de les entraîner avec eux. Cela signifie que l'eau de lavage sera chargée en résidus. Et elle portera en plus les résidus du produit de nettoyage lui-même.
Bien sûr, on pourra préférer un produit à bonne biodégradabilité, type Phytnet (tensio-actifs biodégradables à plus de 95 % selon la notice du produit).
Mais de toute façon, il faut considérer que l'eau issue de ce lavage est, elle aussi, un effluent phyto chargé en résidus. Il faut donc s'organiser pour la retenir, la stocker et enfin la traiter comme tel.
Après le lavage, traiter les effluents
La gestion en trois options
L'agriculteur stockera ses effluents phyto sur l'exploitation. Ensuite, trois possibilités s'offrent à lui pour les gérer :
- déléguer leur traitement à un prestataire qui viendra soit les traiter sur place, soit les chercher pour les traiter ailleurs ; l'avantage est dans l'investissement minimum et la simplicité de gestion, l'inconvénient et qu'il faut ensuite payer régulièrement le service du prestataire ;
- les porter après la saison dans une station collective de traitement, ou en saison dans une station collective de traitement-remplissage-lavage où il ira remplir son pulvérisateur, le vidanger et laver avant ; si le siège d'exploitation est enclavé dans le village (voir encadré p. 32), c'est une bonne solution ;
- les traiter lui-même à l'aide d'un dispositif autoconstruit ou acheté ; l'avantage est l'autonomie et les faibles coûts de fonctionnement, l'inconvénient est qu'il faut investir davantage, même s'il existe des subventions (voir l'exemple d'une agence de l'eau dans l'encadré p. 32).
Extensions de reconnaissance et mouvement de société
Les procédés officiellement reconnus par le ministère chargé de l'Environnement sont les seize mêmes que l'an dernier. Plusieurs reconnaissances qui devaient être renouvelées (chacune est valable cinq ans) l'ont donc été.
À noter des extensions de reconnaissance du procédé Carola Epumobil de Résolution. Déjà reconnu pour traiter les effluents viticoles, il l'est désormais aussi pour ceux des cultures légumières, de l'arboriculture et du traitement de post-récolte des fruits (pommes, bananes, etc.).
Par ailleurs, la société Biotisa, fabricante des modèles de Phytobac du même nom, est désormais une filiale de la CAPL. Cette coopérative agricole Provence Languedoc est membre d'Unisud (union de coopératives du sud de la France) et de l'union coopérative nationale InVivo.
Ces modèles de Phytobac font partie de ceux agréés Bayer. En effet, leur système de gestion de l'humidité du substrat (paille + terre de l'exploitation) garantit une bonne biodégradation des résidus phyto.
Cela autorise l'épandage du substrat sur l'exploitation, à condition de respecter un délai de 5 mois entre le dernier apport d'effluent et cet épandage. C'est autorisé mais ça n'est pas obligé : certains Phytobac n'ont pas encore été vidangés depuis leur installation.
Dispositifs « sauvages », « élargissement d'usage » : le débat
Rappelons qu'il n'est pas interdit à un agriculteur ou un gestionnaire d'espace vert de réaliser lui-même un « lit biologique sauvage », mais seulement si et surtout tant que « rien n'en sort ».
Mais si l'agriculteur ou gestionnaire doit épandre le substrat sur l'exploitation, ou si la cuve de ce lit biologique se met à fuir, il sera en infraction. Un Phytobac agréé, c'est bien plus de tranquillité...
De même, une fois acheté un dispositif à procédé reconnu pour traiter les effluents de certaines cultures, il n'est pas illégal d'« élargir son usage », c'est-à-dire de l'utiliser pour traiter d'autres effluents, à une condition absolue : que rien ne sorte du dispositif dans le milieu extérieur. C'est en principe le cas des procédés « déshydrateurs » reconnus : pas de résidu liquide, un dégagement gazeux reconnu insignifiant après tests et un résidu solide, de volume très réduit, à détruire en centre agréé pour cela...
Mais, dans ce cas-là, gare en cas d'incident ! Plusieurs constructeurs de dispositifs reconnus ne les garantissent que pour les usages couverts par la reconnaissance officielle. Si la cuve, la bâche ou n'importe quelle partie du dispositif ne résiste pas à un produit utilisé sur une culture n'entrant pas dans le champ de reconnaissance officiel du procédé, l'agriculteur sera responsable de toute détérioration ou pollution.
Aussi, lors de tout achat, il est indispensable de se renseigner auprès du vendeur sur ce que l'on peut faire avec le dispositif, puis de respecter ses consignes.
Quant aux dispositifs « sauvages », qu'ils soient « faits maison » ou achetés clé en main mais non officiellement reconnus, ils sont absolument sans garantie !
(1) « Moins d'herbicides sur le tarmac », Phytoma n° 669, décembre 2013, p. 4. (2) Giraud F. et Ramos M., 2015. « Qu'est-ce que les oligomères terpéniques, adjuvants d'origine végétale », Phytoma n° 682, mars 2015, p. 57 à 59. (3) M. Méric et R. Cavelier, 2011. « Laver le pulvérisateur, c'est possible au champ », Phytoma n° 644, mai 2011, p. 33 à 34. (4) Si l'agriculteur n'a pas d'aire avec rétention, il doit éviter les surfaces imperméables et proches d'un cours ou point d'eau - comme le sont très souvent les cours de ferme - car c'est un risque de ruissellement garanti. Préférer une surface perméable ET éloignée de l'eau.
Traitement des effluents phyto : qui est équipé ?
En grandes cultures, selon un sondage publié par notre confrère Agrodistribution en décembre dernier(1), seuls 30 % des agriculteurs exploitant au moins 50 ha seraient déjà équipés de dispositifs de traitement des effluents.
De plus, la majorité des non équipés n'envisageraient pas de le devenir dans les deux ans qui viennent.
Certes, une partie des 70 % sans dispositif de traitement gèrent quand même leurs effluents : ils les stockent et délèguent leur traitement à un prestataire ou les font traiter en station collective. Ces solutions se développent en grandes cultures.
En vigne, les stations collectives sont probablement encore plus développées dans certains vignobles. En effet, dans plusieurs d'entre eux (Champagne, Gard, etc.), les sièges d'exploitation sont trop exigus et enclavés dans les villages pour y implanter des stations phyto individuelles.
Ainsi, l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse (AE RMC), dont le périmètre va du vignoble bourguignon à l'île de Beauté en passant par le Beaujolais, le Jura, la vallée du Rhône, la Provence et la partie viticole du Languedoc-Roussillon, a financé en 2014 l'équipement de :
- 204 nouvelles stations individuelles pour autant d'agriculteurs ;
- 11 nouvelles stations collectives pour 267 agriculteurs, en majorité des viticulteurs.
Ces 471 agriculteurs nouvellement équipés s'ajoutent aux 4 300 environ déjà aidés entre 2010 (démarrage pour une soixantaine de stations pionnières) et 2013 inclus, dont environ 2 000 en stations individuelles et le reste en stations collectives.
À noter que le rythme de financement a nettement ralenti entre 2013 et 2014. Cela devrait être momentané car lié à une transition entre deux plans réglementaires.
Par ailleurs, il existe des équipements non subventionnés, notamment des lits biologiques « sauvages » fait maison...
(1) Enquête téléphonique ADquation réalisée du 5 au 7 novembre 2014 auprès d'un échantillon représentatif de 408 chefs d'exploitation agricoles ayant au moins 50 ha de SAU (surface agricole utile). Marge d'erreur : 3 points pour les valeurs proches de 100 % ou 0 %, 5 points pour celles proches de 50 %. Agrodistribution n° 255, décembre 2014, p. 14-15.