ImprimerAttendu encore début mars(1), il est paru le 22 avril. De quoi s'agit-il ? De l'arrêté ministériel établissant la liste des « macro-organismes non indigènes utiles aux végétaux » dispensés d'autorisation d'entrée sur le territoire et d'introduction dans l'environnement - ces pollinisateurs et auxiliaires sont ainsi autorisés à entrer et être vendus librement sur des territoires de la nation française.
Le gros morceau de cet arrêté, c'est son annexe 1, à savoir la liste de ces organismes. Elle comprend 370 souches appartenant à 95 espèces d'insectes, d'acariens ou de nématodes. À titre d'exemple, on y trouve la coccinelle à deux points Adalia bipunctata mais pas la coccinelle asiatique Harmonia axyridis.
Attention, la dispense d'une souche ne vaut que pour :
- un ou des territoires déterminés (ex. : France continentale, Corse, île de La Réunion...) ;
- un fournisseur précis ; si un concurrent veut profiter de la dispense, c'est à lui de prouver que sa souche « présente exactement les mêmes caractéristiques » que celle dispensée.
Une vingtaine de fournisseurs sont listés. Certains sont spécialisés dans le biocontrôle. En particulier, Koppert, Biotop et Biobest y figurent pour plus de 50 souches chacun. D'autres sont des filiales d'entreprises à vocation plus large, notamment Syngenta Bioline et Certis. Il y a aussi la FDGDON Réunion, la Fredon Corse, l'Areflex, l'Inra d'Antibes...
(1) « Le biocontrôle et les lois : des cadres fixés... qui évoluent déjà », Phytoma n° 682, p. 14.
