La diminution du nombre de solutions chimiques et la nécessité d'assurer leur durabilité en évitant l'apparition de résistances par leur surexploitation incitent à se tourner vers de nouvelles stratégies, plus naturelles. Faire appel aux défenses des plantes, aux auxiliaires ou encore au froid n'est pourtant pas simple. Leur mise au point prend du temps.

Contexte cultural, conditions climatiques, pression parasitaire... constituent autant de paramètres conditionnant la réussite des moyens de biocontrôle. Bien connaître l'influence des premiers et le fonctionnement des seconds est essentiel pour optimiser les stratégies mises en oeuvre.

Stimulateurs de défensedes plantes (SDP)

p. 16, des verrous restent à lever

L'utilisation des éliciteurs en association avec des fongicides peut permettre de diminuer les doses dans les vignobles... mais ce n'est pas systématique ! Les études des mécanismes d'action et les essais d'efficacité se poursuivent.

Punaises phytophages

p. 22, les pistes de lutte biologique

L'identification et l'évaluation des meilleurs auxiliaires potentiels sont en cours pour faire face à l'émergence de ravageurs tels que les punaises, considérées jusqu'ici comme secondaires.

Pyrale du buis

p. 28, les équilibres naturels en jeu

Maîtrisable sur de petits espaces, Cydalima perspectalis devient incontrôlable en forêt du fait de sa prolificité et de sa vitesse de dispersion. De la capacité du milieu naturel à s'adapter à ce ravageur exotique dépendra la survie des buis sauvages.

Insectes du stockage

p. 34, l'action préventive de la ventilation réfrigérée

Si l'usage d'un groupe froid limite la prolifération des insectes des grains stockés, il ne constitue en aucun cas un moyen curatif. Il n'implique pas forcément une hausse de la consommation énergétique, mais l'équipement et le pilotage doivent être adaptés.

Protection intégrée

p. 39, ÉcophytoPIC, un site web dédié

En six années d'existence, le portail a évolué pour intégrer les actualités phytosanitaires (listes biocontrôle, CEPP, alternatives au glyphosate...) tout en devenant encore plus collaboratif.