Des plantes pour protéger les plantes : le principe semble simple et illustre parfaitement la transition agroécologique. La méthode, qui a déjà fait ses preuves en horticulture, tente désormais toutes les filières. Mais peut-on parler de simplicité au vu de la multiplicité des services possibles, des interactions en jeu et des « disservices » à éviter ?

Bien connaître pour bien aménager

p. 12, combiner plantes de services et infrastructures agroécologiques

Dès lors qu'il s'agit de favoriser les services écosystémiques, la connaissance des relations au sein de l'écosystème est essentielle. Le recours aux plantes de service n'échappe pas à la règle.

Attirer les auxiliaires sur la culture : pas si simple !

p. 17, comprendre le fonctionnement des plantes-réservoirs

Offrir un « relais » aux organismes bénéfiques pour qu'ils puissent intervenir dans la parcelle dès que les ravageurs apparaissent ? L'idée est prometteuse. Encore faut-il que les auxiliaires aillent réellement sur la culture...

Une solution commercialisée en culture de carotte

p. 21, une carotte-piège contre Heterodera carotae

La variété <201B>Terapur' est disponible depuis janvier pour lutter contre le nématode à kyste.

Un levier à optimiser en culture de maïs

p. 26, des plantes-appâts contre les larves de taupin

Semer un mélange de graines de céréales au moment de l'implantation de la culture permet d'en détourner le ravageur. L'itinéraire doit être optimisé afin de sécuriser la destruction des plantes-appâts.

Une solution en plein essor

p. 32, des ressources et des projets

L'ornement et le maraîchage ont déjà acquis des références sur les plantes de service. De nouveaux projets vont permettre de développer les connaissances, notamment en grandes cultures.

La sensibilité de l'heuchère testée en ornement

p. 33, protéger le cyclamen de Duponchelia fovealis

Certaines variétés d'Heuchera s'avèrent particulièrement attractives pour le lépidoptère ravageur et pourraient constituer des plantes-pièges.