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Gestion

Outil mal affûté... santé en danger

Odile Maillard - Le Lien Horticole - n°743 - mars 2011 - page 20

Mal entretenu, un outil de coupe peut provoquer une surfatigue musculaire ainsi que des troubles musculo-squelettiques (TMS). Gros plan sur la bonne manière de traiter son sécateur.
Christian Jouteau (à droite), responsable de la société « Atelier d'affûtage et de coutellerie », a dévoilé, dans le cadre du Salon du végétal, ses astuces pour aider les utilisateurs d'outils de coupe à bien les entretenir au quotidien.

Christian Jouteau (à droite), responsable de la société « Atelier d'affûtage et de coutellerie », a dévoilé, dans le cadre du Salon du végétal, ses astuces pour aider les utilisateurs d'outils de coupe à bien les entretenir au quotidien.

Dans le cadre du Salon du végétal, qui s'est tenu à Angers les 15, 16 et 17 février derniers, le stand « service prévention de la Mutualité sociale agricole » (MSA) a permis aux visiteurs de rafraîchir leurs connaissances en terme d'affûtage. Un atelier de sensibilisation, assuré par la société Atelier d'affûtage et de coutellerie (commune de La Possonnière dans le Maine-et-Loire), montrait les différentes techniques pour améliorer la qualité de coupe d'un sécateur, d'un émembreur, d'une lame de tondeuse ou d'un taille-haie...

L'exemple du sécateur, outil de précision

« On peut, en très peu de temps, optimiser son outil et retarder son usure. Mais sans entretien régulier et quotidien, on peut aussi le détériorer de suite », souligne Christian Jouteau, le responsable de cette société.

Avec un outil de précision comme le sécateur, la plupart des utilisateurs pensent qu'il faut un fil de coupe acéré comme un rasoir, vérifiable en passant la lame sur la main. C'est vrai pour un couteau, mais pour un sécateur le croisement de la lame et de la contrelame doit être parfaitement ajusté pour obtenir une coupe nette. Le bon réflexe, avec un outil qui a une fonction de cisaille, c'est de regarder face à la lumière. Celle-ci doit toujours disparaître au croisement des deux lames et réapparaître derrière. La vis doit être correctement serrée pour faire pression et levier sur la lame sans affecter la fonction du ressort. Il est nécessaire de faire le biseau de coupe régulièrement en démontant les lames et en les passant sur une meule adaptée. Et plusieurs fois par jour, il faut passer une pierre douce sur la lame pour refaire le fil du tranchant. Avec les résineux, il faut démonter, gratter, remonter et huiler au minimum tous les jours.

Le choix d'un sécateur de qualité permet de travailler avec un acier spécialement étudié et avec un outil adapté à la taille de la main de l'utilisateur. Certains grands sécateurs ont, en plus, un creux particulier dans la lame pour y placer de la graisse spéciale.

<p>Pour en savoir plus, consultez « Un couteau mal affûté met en danger votre santé », une brochure de quatre pages réalisée par la Mutualité sociale agricole du Maine-et-Loire : www.msa49.fr</p>

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