ImprimerAnnoncé lors du Grenelle 2, l'affichage environnemental devait être obligatoire au 1er janvier 2011. À la suite du recul des pouvoirs publics, il ne sera expérimenté – de manière volontaire – qu'à partir du mois de juillet prochain pour une durée de douze mois.
« Je crois au pouvoir du consommateur pour orienter nos économies sur les voies d'un développement responsable, explique Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie. Avec la mise en place de l'affichage environnemental, nous lui donnons le moyen d'agir. » Le ministère s'appuie sur les résultats d'une enquête qui révèle que 74 % des personnes interrogées souhaitent connaître l'impact écologique des produits qu'ils achètent (étude TNS/Ethicity d'avril 2010).
Pour répondre à ces exigences, le gouvernement a retenu 230 entreprises qui ont accepté de participer à ce nouvel affichage environnemental. Celles-ci s'engagent à indiquer les émissions de gaz à effet de serre et l'impact sur les ressources naturelles (l'eau, la biodiversité, l'air, la consommation d'énergie...) de leurs marchandises. Cette mesure vise à informer les consommateurs, mais aussi à responsabiliser les producteurs et les distributeurs. Facteur de compétitivité pour les entreprises, ce futur affichage devrait les inciter à réduire leur impact sur l'environnement.
Un logo en forme d'empreinte de pas
Aujourd'hui, plusieurs pays comme le Japon, le Royaume-Uni, la Suède ou l'Allemagne se sont déjà soumis à un tel affichage à titre définitif ou expérimental. En Angleterre, seuls les gaz à effet de serre sont pris en compte. Le consommateur trouve sur l'emballage un logo en forme d'empreinte de pas qui mentionne les émissions de CO2 du produit. En France, entre une étiquette carbone sur les emballages ou des affiches sur les lieux de vente, le débat sur l'allure du logo n'est pas encore tranché.
<p> Plus d'infos : http://affichage-environnemental.afnor.org/</p>
