Le thème de la journée touchait à la santé du patrimoine viticole à travers ces maladies du bois dont les agents sont multiples et la maîtrise extrêmement difficile.
Huit communications
C'est bien sûr l'esca qui a le plus occupé les temps de présentation et d'échanges entre chercheurs y compris d'Espagne et de Suisse, techniciens et professionnels. Il y a eu huit communications suivies d'une table ronde à laquelle l'auditoire a largement participé.
Trois disciplines
Mais la particularité de cette journée a été la participation conjointe de représentants des trois grandes disciplines que sont la pathologie végétale, la génomique et la physiologie végétale. En arrière-plan, une telle conjonction consacre, selon moi, l'interdisciplinarité que peut recouvrir l'agronomie, ici dédiée à la culture de la vigne.
Théorie, pas opinion
Ouvrant la journée, le professeur Denis Dubourdieu, Directeur de l'ISVV, a rappelé qu'il faut « observer la nature pour la comprendre, et que travailler sur des hypothèses permet de construire des théories et non des opinions », théories qui seront soumises à l'observation, la vérification, l'expérimentation en vue de reproduire des phénomènes. Ainsi, « l'esca a besoin de théories falsifiables pour être vaincu ». Cela exige de conjuguer les approches très différentes des trois disciplines mentionnées plus haut et, qui sait ? les approches empiriques...
Phytoma reviendra sur le contenu très dense de la journée et les nombreux apports qui ont enrichi ce domaine des maladies du bois ces dernières années.