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Épamprage chimique : rapide et préventif

La vigne - n°6 - mars 2012 - page 76

Épamprage chimique : rapide et préventif

« L’épamprage permet de contrôler la vigueur de la vigne, de limiter l’encombrement des souches et le risque de phytotoxicité des désherbants systémiques lors d’un désherbage sous le rang », indique l’IFV. L’épamprage manuel est coûteux en terme de main-d’œuvre (10 h/ha selon l’IFV). « L’épamprage chimique offre un gain de temps considérable par rapport à une intervention manuelle », souligne Frédéric Derolez, chef de marché vigne chez Bayer CropScience. Pour la plupart des cépages, un passage suffit, lorsque les pampres mesurent entre 10 et 20 cm. « Mais pour des cépages comme le merlot ou le cabernet-sauvignon, une double application est nécessaire, la première sur les pampres au moment où ils atteignent 15 à 20 cm et la seconde trois semaines plus tard », complète Frédéric Derolez. Les quelques produits homologués pour cet usage sont à base de glufosinate d’ammonium, de diquat ou de carfentrazone éthyl. « La nécessité de procéder à une seconde application dépend aussi de la vigueur de la parcelle, ajoute Éric Chantelot, de Belchim. La carfentrazone est un produit de contact qui ne détruit que les parties vertes présentes lors de l’application et un second passage peut être utile. » Le traitement doit être effectué avec un matériel adapté. Les pampres doivent être entièrement recouverts de produit. « L’emploi d’un adjuvant est conseillé afin de réduire la dérive. Seuls les produits à base de lécithine sont recommandés », ajoute Éric Chantelot.

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