Retour

imprimer l'article Imprimer

archiveXML - 2012

Brenner Misez sur la mixité

La vigne - n°6 - mars 2012 - page 50

Cette maladie se combat avec des produits mixtes antimildiou et anti-oïdium.

Le brenner, ou rougeot parasitaire, est une maladie ponctuelle.
« Globalement, le brenner n’est pas très problématique », indique Pierre Petitot, de la chambre d’agriculture de Côte-d’Or. Mais une attaque tardive peut avoir un impact sur la maturation.

Le champignon à l’origine de la maladie, Pseudopezicula tracheiphila, hiverne dans les feuilles mortes. Au printemps, la formation d’apothécies (organes de fructification du champignon) à la surface des feuilles parasitées est favorisée par la montée des températures et des conditions humides. Ces apothécies, arrivées à maturité, produisent des spores contaminant les feuilles de la vigne lors de pluies.
Aucune mesure prophylactique particulière n’est indiquée contre le brenner. « La lutte sur les parcelles habituellement sensibles démarre avec un antimildiou homologué sur brenner, explique Sébastien Carré, de la chambre d’agriculture de l’Aube. En cas de forte attaque l’année précédente, on peut débuter la protection un peu avant avec un produit antibrenner et également antimildiou/anti-oïdium. » Les contaminations peuvent intervenir à partir du stade deux trois feuilles étalées.

Large éventail

L’éventail des produits mixtes utilisables contre le brenner est assez large. « Il existe beaucoup de produits communs avec la lutte antimildiou et anti-oïdium, parmi lesquels des IDM (ex-IBS) ou des strobilurines », relève Pierre Petitot. La période sensible de la vigne face au brenner s’étend jusqu’à la fermeture de la grappe. Mais le brenner fait l’objet d’un suivi biologique relaté dans les bulletins de santé du végétal. Une fois que le BSV signale la fin de la période de projection de spores, le viticulteur peut arrêter la lutte.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre