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Recherche des copeaux fantômes

La vigne - n°77 - mai 1997 - page 0

On le sait, l'utilisation de copeaux dans les caves françaises est interdite, sauf pour expérimentation et en dehors des zones d'appellation. Compte tenu du nombre de caves en France, il paraît difficile de réaliser un contrôle simultané (et donc susceptible d'être fructueux) de l'ensemble d'entre elles. La Répression des fraudes mène donc depuis quelque temps une vaste opération de contrôle concernant la commercialisation des sous-produits de la tonnellerie. ' Ils cherchaient la trace de tout ce qui n'entre pas dans la composition des fûts, copeaux et morceaux de bois, raconte un tonnelier. En regardant les factures, ils pouvaient ainsi vérifier que ces sous-produits n'avaient pas été vendus à la viticulture. Je crois que les tonneliers ne sont d'ailleurs pas les seuls concernés et que les menuisiers, merrandiers et autres ont aussi eu de la visite. ' De toute façon, de l'avis général, les sous-produits peuvent être très difficilement valorisés. En France, les principaux débouchés sont la fabrication d'agglomérés, la carbonisation... Même aux Etats-Unis où l'utilisation et donc la vente de copeaux sont autorisés, la vente de ces sous-produits ne constitue pas une rentrée d'argent conséquente. Dans ces conditions, on se demande bien pourquoi les tonneliers français prendraient-ils le risque d'enfreindre la loi?

On le sait, l'utilisation de copeaux dans les caves françaises est interdite, sauf pour expérimentation et en dehors des zones d'appellation. Compte tenu du nombre de caves en France, il paraît difficile de réaliser un contrôle simultané (et donc susceptible d'être fructueux) de l'ensemble d'entre elles. La Répression des fraudes mène donc depuis quelque temps une vaste opération de contrôle concernant la commercialisation des sous-produits de la tonnellerie. ' Ils cherchaient la trace de tout ce qui n'entre pas dans la composition des fûts, copeaux et morceaux de bois, raconte un tonnelier. En regardant les factures, ils pouvaient ainsi vérifier que ces sous-produits n'avaient pas été vendus à la viticulture. Je crois que les tonneliers ne sont d'ailleurs pas les seuls concernés et que les menuisiers, merrandiers et autres ont aussi eu de la visite. ' De toute façon, de l'avis général, les sous-produits peuvent être très difficilement valorisés. En France, les principaux débouchés sont la fabrication d'agglomérés, la carbonisation... Même aux Etats-Unis où l'utilisation et donc la vente de copeaux sont autorisés, la vente de ces sous-produits ne constitue pas une rentrée d'argent conséquente. Dans ces conditions, on se demande bien pourquoi les tonneliers français prendraient-ils le risque d'enfreindre la loi?

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