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Pression des maladies

La vigne - n°79 - juillet 1997 - page 0

Le début de la campagne ne lui avait pas réussi. Mais fin juin et début juillet, le mildiou se rattrape. Dans l'Hérault, il profite de matinées humides pour envahir de jeunes pousses nées entre des applications trop espacées. Dans le Gers et à Chablis, du fait de l'abondance de la pluviométrie, les vignerons n'ont pas pu pénétrer en temps voulu dans toutes leurs parcelles. Des grappes en pâtissent. Les vignerons charentais qui, en début de saison, n'ont presque pas vu de taches sur les feuilles, redoutent que la maladie ne s'attaque directement aux grappes. Eux non plus ne peuvent pas renouveler leurs traitements comme ils le veulent. Dans le Var, rien de tel. Début juillet, ' la situation est impeccable, il n'y a pas de taches ', se réjouit René Bernard, de la chambre d'agriculture. Elle l'est également à l'autre bout de la France, dans le vignoble nantais où la pression du mildiou est toujours faible. Le muscadet et le gros plant n'en sont pas pour autant parfaitement sains. Ils sont victimes d'attaques de botrytis, d'une précocité inhabituelle, qui se portent sur des feuilles, des rafles et des baies millerandées. Des foyers de contamination s'installent. On redoute qu'ils ne se rallument à l'approche des vendanges. Des attaques semblables touchent bien d'autres vignobles. Elles s'observent à Chablis, en Champagne, en Rhône-Alpes et en Roussillon. Souvent, les corps malades sont emprisonnés dans les grappes au moment de leur fermeture. Le botrytis pourra s'y maintenir et attendre que les baies s'offrent à nouveau à lui après la véraison. A ce tableau pour le moins inquiétant s'ajoutent les alertes causées par l'oïdium. ' Entre les 20 et 25 juin, il est apparu brusquement sur les feuilles et sur les grappes ', signale François Dessaché, du BNIC (Bureau national interprofessionnel du cognac). Il est présent sur tout le pourtour méditerranéen depuis le début de la campagne. En juin, il poursuit son offensive. De tous les cépages, le carignan en souffre le plus. Mais il n'est pas le seul. Des parcelles vigoureuses, notamment de grenache, décrochent. Les causes de ces accidents sont multiples. En plus des cadences insuffisantes ou du nombre trop important de rangs traités par passage, il apparaît que des grappes cachées sous un feuillage particulièrement abondant n'ont pu être atteintes par les fongicides.

Le début de la campagne ne lui avait pas réussi. Mais fin juin et début juillet, le mildiou se rattrape. Dans l'Hérault, il profite de matinées humides pour envahir de jeunes pousses nées entre des applications trop espacées. Dans le Gers et à Chablis, du fait de l'abondance de la pluviométrie, les vignerons n'ont pas pu pénétrer en temps voulu dans toutes leurs parcelles. Des grappes en pâtissent. Les vignerons charentais qui, en début de saison, n'ont presque pas vu de taches sur les feuilles, redoutent que la maladie ne s'attaque directement aux grappes. Eux non plus ne peuvent pas renouveler leurs traitements comme ils le veulent. Dans le Var, rien de tel. Début juillet, ' la situation est impeccable, il n'y a pas de taches ', se réjouit René Bernard, de la chambre d'agriculture. Elle l'est également à l'autre bout de la France, dans le vignoble nantais où la pression du mildiou est toujours faible. Le muscadet et le gros plant n'en sont pas pour autant parfaitement sains. Ils sont victimes d'attaques de botrytis, d'une précocité inhabituelle, qui se portent sur des feuilles, des rafles et des baies millerandées. Des foyers de contamination s'installent. On redoute qu'ils ne se rallument à l'approche des vendanges. Des attaques semblables touchent bien d'autres vignobles. Elles s'observent à Chablis, en Champagne, en Rhône-Alpes et en Roussillon. Souvent, les corps malades sont emprisonnés dans les grappes au moment de leur fermeture. Le botrytis pourra s'y maintenir et attendre que les baies s'offrent à nouveau à lui après la véraison. A ce tableau pour le moins inquiétant s'ajoutent les alertes causées par l'oïdium. ' Entre les 20 et 25 juin, il est apparu brusquement sur les feuilles et sur les grappes ', signale François Dessaché, du BNIC (Bureau national interprofessionnel du cognac). Il est présent sur tout le pourtour méditerranéen depuis le début de la campagne. En juin, il poursuit son offensive. De tous les cépages, le carignan en souffre le plus. Mais il n'est pas le seul. Des parcelles vigoureuses, notamment de grenache, décrochent. Les causes de ces accidents sont multiples. En plus des cadences insuffisantes ou du nombre trop important de rangs traités par passage, il apparaît que des grappes cachées sous un feuillage particulièrement abondant n'ont pu être atteintes par les fongicides.

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