ImprimerL'été a démarré sur un vignoble sain. Dans le nord, la pression du mildiou s'est résorbée. Dans le sud, il n'y a guère que l'oïdium qui menace.
Sur le plan phytosanitaire, 2005 est une année plutôt tranquille. Début juillet, les vignobles étaient sains. Le mildiou, qui s'était montré virulent dans les vignobles septentrionaux fin mai, a été calmé par la sécheresse du mois de juin. Les orages pourraient le relancer. Il n'y a que dans le Muscadet où les vignerons continuaient à courir après la maladie, en raison de petites pluies qui ont entretenu l'épidémie. Dans le sud, l'oïdium est plus problématique. Début juillet, la pression était assez élevée. Certaines parcelles de carignan du Gard, mal protégées, étaient bien attaquées sur feuilles et sur grappes. Dans l'Aude et l'Hérault, l'oïdium commençait aussi à s'exprimer sur grappes. Dans le Var et en Ardèche, il était globalement bien maîtrisé.
En Dordogne, ce sont les vers de la grappe qui ont fait parler d'eux. La première génération a été ' phénoménale '. Dans les zones sensibles (Montbazillac, Saint-Laurent des vignes...), on a noté jusqu'à 300 glomérules pour 100 grappes, avec parfois jusqu'à 14 ou 15 glomérules par grappe.
