«C'est l'année pour raisonner les traitements », indique Benoît Bazerolle, de la chambre d'agriculture de Côte-d'Or. En Bourgogne comme dans bien d'autres régions, la pression phytosanitaire est faible. Seules de rares parcelles présentent quelques taches de mildiou. Vis-à-vis de l'oïdium, « il faut remonter à 2006 pour avoir un état sanitaire aussi parfait à la floraison », rappelle le conseiller viticole. En Alsace, Marie-Noëlle Lauer confirme : « La situation est très saine. » Même chose en Champagne, dans le Jura, le Beaujolais, le Centre, le Gers, en Touraine, Anjou et Dordogne.
Les Pyrénées-Orientales font exception avec une pression de l'oïdium importante.
Côté ravageur, la première génération de vers de la grappe est faible dans la plupart des vignobles. Dans le Gers, toutefois, la pression d'eudémis se montre plus forte que les années précédentes. « Autrefois, elle était localisée. Là, elle concerne tout le vignoble du nord au sud. Dans certaines parcelles, on a observé 70 glomérules pour 100 inflorescences, soit un taux supérieur au seuil d'intervention qui est de 50 % », indique Virginie Humbert, de la chambre d'agriculture.