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archiveXML - 2003

Peu de soucis de maladies

La vigne - n°144 - juin 2003 - page 0

Début juin, mildiou et oïdium se faisaient discrets, sauf dans le Gard.

'Le vignoble est très sain, c'est de bon augure ', constatait début juin, Isabelle Thévenet du réseau Magister en Champagne. Dans cette région comme dans beaucoup d'autres, seules quelques taches de mildiou étaient présentes. ' Nous n'avons pas eu un climat qui fasse que le champignon soit débordant. Nous sommes relativement tranquilles par rapport à d'autres saisons ', estimait André de la Bretesche, de la chambre d'agriculture de Gironde. En Charente, le mildiou n'était pas non plus un souci. ' Les premières contaminations furent bien anticipées ', expliquait Jean-François Allard, de la chambre d'agriculture. Dans le Gers, la pression était plus élevée. ' Mais, c'est classique dans la région. Nous allons commencer à resserrer les traitements ', préconisait Claude Vidal, de la chambre d'agriculture d'Armagnac.
En revanche, dans le Gard et l'Hérault, le champignon s'est montré plus agressif, notamment dans les zones qui ont subi les inondations en 2002. ' Une pression exceptionnellement forte ', selon Jacques Oustric, du Groupement de développement agricole du Gard. Selon lui, elle serait liée aux dépôts de limons, feuilles et autres débris renfermant des oeufs d'hiver, sur les charpentes. De ce fait, les attaques ont démarré en hauteur, directement sur les feuilles et les grappes au lieu de partir du sol. Ailleurs, la pression a été plus faible mais ' nous avons quand même tiré la sonnette d'alarme, de peur que les zones contaminées débordent. Les vignerons ont, toutefois, bien maîtrisé la situation, même si des pertes de récolte sont à déplorer dans certaines parcelles . ' Comble de malchance, le vignoble du Gard subissait aussi une forte pression d'oïdium, avec déjà, des parcelles de carignan fortement atteintes sur feuilles et grappes. Dans les autres vignobles, la situation restait saine. Les techniciens mettaient quand même en garde les vignerons : ' La vigne étant dans sa phase de sensibilité maximale, la protection doit rester sans failles jusqu'à la fermeture de la grappe . '

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