Les produits phytosanitaires ont encore fait couler beaucoup d'encre cet été. D'abord dans Science et Avenir d'août, ensuite dans Que choisir de septembre. Les articles parus dans ces deux revues ont été abondamment repris et commentés par l'ensemble de la presse.Le premier, intitulé ' Pesticides : stop ', dévoile en avant-première les résultats d'une étude réalisée par un médecin de la faculté de Besançon. En 1992, ce médecin, le professeur Jean-François Viel, avait déjà alerté l'opinion avec des travaux montrant que les vignerons étaient surexposés au cancer de la vessie et qu'ils le devaient aux produits de traitement qu'ils utilisent.' Les cultivateurs français ont un risque de mortalité par cancer du cerveau supérieur de 25 % à celui de la population générale... Il apparaît que les pesticides utilisés sur la vigne sont potentiellement responsables d'un partie de la mortalité par cancer du cerveau chez les agriculteurs ', révèle Science et Avenir, qui insiste beaucoup sur les risques liés à une exposition prolongée à de faibles doses de produits. Au terme de son enquête, la revue se permet de préconiser le retrait rapide de douze produits parmi lesquels le bénomyl, le dicofol, le mancozèbe, le manèbe, le métirame et le zinèbe.Cet article a provoqué la réaction de l'UIPP (Union des industrie de la protection des plantes) qui ' n'accepte pas l'attribution de la responsabilité de l'apparition de cancers à l'utilisation de produits de protection des plantes '. Le syndicat des firmes phytosanitaires rappelle que ces maladies peuvent être dues à des facteurs extrêmement divers. Fin août, Que choisir claironne que l'eau du robinet, c'est du poison à domicile. Après avoir réalisé 151 prélèvements dans 50 départements, la revue conclut que ' les produits phytosanitaires ont contaminé la plupart des rivières '. Parmi les substances les plus souvent trouvées figurent l'aminotriazole, le diuron et la simazine.L'intérêt qu'on porté les médias et le public à ces deux dossiers démontre une fois de plus à quel point le sujet des produits phytosanitaires est sensible. Il pourrait renforcer le législateur dans l'idée qu'il est nécessaire de durcir les règles qui régissent l'utilisation de ces produits.
Les produits phytosanitaires ont encore fait couler beaucoup d'encre cet été. D'abord dans Science et Avenir d'août, ensuite dans Que choisir de septembre. Les articles parus dans ces deux revues ont été abondamment repris et commentés par l'ensemble de la presse.Le premier, intitulé ' Pesticides : stop ', dévoile en avant-première les résultats d'une étude réalisée par un médecin de la faculté de Besançon. En 1992, ce médecin, le professeur Jean-François Viel, avait déjà alerté l'opinion avec des travaux montrant que les vignerons étaient surexposés au cancer de la vessie et qu'ils le devaient aux produits de traitement qu'ils utilisent.' Les cultivateurs français ont un risque de mortalité par cancer du cerveau supérieur de 25 % à celui de la population générale... Il apparaît que les pesticides utilisés sur la vigne sont potentiellement responsables d'un partie de la mortalité par cancer du cerveau chez les agriculteurs ', révèle Science et Avenir, qui insiste beaucoup sur les risques liés à une exposition prolongée à de faibles doses de produits. Au terme de son enquête, la revue se permet de préconiser le retrait rapide de douze produits parmi lesquels le bénomyl, le dicofol, le mancozèbe, le manèbe, le métirame et le zinèbe.Cet article a provoqué la réaction de l'UIPP (Union des industrie de la protection des plantes) qui ' n'accepte pas l'attribution de la responsabilité de l'apparition de cancers à l'utilisation de produits de protection des plantes '. Le syndicat des firmes phytosanitaires rappelle que ces maladies peuvent être dues à des facteurs extrêmement divers. Fin août, Que choisir claironne que l'eau du robinet, c'est du poison à domicile. Après avoir réalisé 151 prélèvements dans 50 départements, la revue conclut que ' les produits phytosanitaires ont contaminé la plupart des rivières '. Parmi les substances les plus souvent trouvées figurent l'aminotriazole, le diuron et la simazine.L'intérêt qu'on porté les médias et le public à ces deux dossiers démontre une fois de plus à quel point le sujet des produits phytosanitaires est sensible. Il pourrait renforcer le législateur dans l'idée qu'il est nécessaire de durcir les règles qui régissent l'utilisation de ces produits.