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Stands collectifs : l'opportunité d'accéder à de grands salons

La vigne - n°82 - novembre 1997 - page 0

Sans l'existence de stands collectifs, peu de vignerons pourraient participer de façon efficace aux plus gros salons professionnels du monde. Comités interprofessionnels ou régionaux de promotion, syndicats ou groupes constitués les aident à monter le dossier et soutiennent leur action commerciale, sous une bannière générale.

Sans l'existence de stands collectifs, peu de vignerons pourraient participer de façon efficace aux plus gros salons professionnels du monde. Comités interprofessionnels ou régionaux de promotion, syndicats ou groupes constitués les aident à monter le dossier et soutiennent leur action commerciale, sous une bannière générale.

Très éclairé, le stand collectif des côtes de Provence est dominé par le bleu, l'ocre et la végétation (lierre, cyprès, pins parasols). Il ne manque que les cigales... Un claustra sépare les différents emplacements et tout est commun, notamment la réserve abritée dans un cabanon provençal.Le Comité interprofessionnel des vins des côtes de Provence a créé, il y a deux ans, un stand collectif ouvert aux producteurs et négociants. Adaptable (de 50 à 200 m²), ce stand a été bâti suivant un cahier des charges précis et décline l'art de vivre des côtes de Provence, axe de communication de l'appellation.Un stand collectif peut permettre aussi d'accéder à des financements extérieurs. Les côtes de Provence ont reçu l'appui récent du conseil général du Var. Concrètement, le Comité interprofessionnel envoie toutes les informations utiles à ses adhérents, recueille des renseignements sur le salon, le pays, pour les aider à préparer au mieux leur participation. Le dossier transite ensuite par la chambre de commerce pour les salons français et par la Sopexa pour l'étranger. L'interprofession organise aussi le groupage pour l'envoi des vins : les échantillons apportés au Comité sont livrés directement sur le stand. L'emplacement de chacun est décidé par tirage au sort.' Dans les salons comme Vinexpo, l'importateur sait déjà qui il va voir. Il a reçu des mailings, des invitations. La communication en amont est essentielle. On aide les adhérents à bien préparer leur séjour, à communiquer et l'on voit tout de suite ceux qui ont travaillé, affirme Eric Santier, en particulier au niveau de la fréquentation. Cela dit, quand il y a de l'affluence sur un stand, cela attire des visiteurs pour les autres. 'Autre exemple, celui du syndicat des bordeaux et bordeaux supérieur qui représente 55 % du vignoble bordelais, 7 500 viticulteurs et 60 000 ha de vignes. Le syndicat participe à deux salons professionnels : Vinexpo, au travers d'un puissant stand collectif purement promotionnel (image et notoriété) et le Mondial des vins (Bruxelles), avec une action à la fois promotionnelle et collective, puisque sont rétrocédés aux adhérents, autour du stand commun, des espaces individuels.Le stand des bordeaux et bordeaux supérieur à Vinexpo est financé à 100 % par le syndicat et l'interprofession, dans le cadre des budgets de groupe. C'est une opération collective prise en charge par le budget de promotion. Soit environ 300 000 F cette année pour un espace de 90 m².' Tout se décide quand on élabore le programme d'actions de promotion sur l'année ', explique Michèle Vernoux, en charge de la communication. Le syndicat peut choisir de participer à un salon professionnel sur un marché prioritaire ou de proximité. Les viticulteurs qui souhaitent participer, autour du stand collectif, paient au prorata des mètres carrés demandés. Eux communiquent sur leurs produits, le syndicat sur une image globale des bordeaux et bordeaux supérieur. Aller à un salon, ' c'est un engagement financier de communication, précise encore Michèle Vernoux. Cela se travaille très tôt, au moins six mois à l'avance et souvent plus, indirectement. ' C'est souvent la résultante de programmes et de priorités de messages : ' Une participation à Vinexpo s'inscrit dans un programme de communication plus vaste. Sur l'année, c'est un moment fort. 'Le stand abrite en permanence quatre à sept personnes, des permanents et des professionnels (au titre de leur engagement syndical), sans compter l'apport d'étudiants et ponctuellement d'entreprises et de responsables.Au Comité interprofessionnel des vins d'AOC côtes du Rhône et de la vallée du Rhône (Avignon), c'est Philippe Ott qui a la charge des vins à l'export. Il participe à tous les grands salons, en particulier Prowein en Allemagne, Foodex au Japon, Food Asia à Singapour, Vinitaly et bientôt V&S Vinexpo à Hong Kong.' Les salons représentent 20 % du budget de communication, indique Philippe Ott. Les viticulteurs participent au financement. Sans cela, ce ne serait pas possible. ' Les côtes du Rhône ont un stand bien rodé, un concept fixe, une structure très ouverte, pour donner un maximum d'entrées aux participants. Cette sorte de cadre souple évolue selon les surfaces souhaitées (90 m² à Vinitaly, 450 m² à Vinexpo). Le Comité commence très tôt à informer les professionnels de la viticulture afin de réserver la surface : ' Il y a des salons très demandés, comme Vinexpo, où l'on pourrait vendre le double d'espace ', explique Philippe Ott.La quasi-totalité du stand est utilisée par les vignerons des côtes du Rhône, l'interprofession s'octroyant un simple bureau de travail et d'accueil (35 m² sur 454 m² à Vinexpo). Le stand est financé avec la participation des vignerons qui achètent le mètre carré, en modules de 6 à 15 m².' On ne peut pas accéder tout seul, ou bien à une mauvaise place, aux grands salons professionnels, remarque Philippe Ott. Chez nous, il y a une très bonne entente dans le vignoble. Beaucoup s'identifient à l'image générale que nous véhiculons. Les professionnels s'inscrivent et nous nous chargeons de toute l'organisation, de l'inscription au montage du stand : ils n'ont plus qu'à mettre leurs bouteilles et c'est terminé. 'En marge des traditionnels salons, le Comité interprofessionnel des côtes du Rhône, tout comme celui des vins de Bourgogne par exemple, organise également des mini-expositions dans des grandes villes, françaises ou étrangères. Le Comité loue une salle (dans un grand hôtel, une école hôtelière) et propose aux restaurateurs et acheteurs de la région de venir rencontrer une trentaine de producteurs. Le principe de la participation reste le même que pour les salons officiels.

Très éclairé, le stand collectif des côtes de Provence est dominé par le bleu, l'ocre et la végétation (lierre, cyprès, pins parasols). Il ne manque que les cigales... Un claustra sépare les différents emplacements et tout est commun, notamment la réserve abritée dans un cabanon provençal.Le Comité interprofessionnel des vins des côtes de Provence a créé, il y a deux ans, un stand collectif ouvert aux producteurs et négociants. Adaptable (de 50 à 200 m²), ce stand a été bâti suivant un cahier des charges précis et décline l'art de vivre des côtes de Provence, axe de communication de l'appellation.Un stand collectif peut permettre aussi d'accéder à des financements extérieurs. Les côtes de Provence ont reçu l'appui récent du conseil général du Var. Concrètement, le Comité interprofessionnel envoie toutes les informations utiles à ses adhérents, recueille des renseignements sur le salon, le pays, pour les aider à préparer au mieux leur participation. Le dossier transite ensuite par la chambre de commerce pour les salons français et par la Sopexa pour l'étranger. L'interprofession organise aussi le groupage pour l'envoi des vins : les échantillons apportés au Comité sont livrés directement sur le stand. L'emplacement de chacun est décidé par tirage au sort.' Dans les salons comme Vinexpo, l'importateur sait déjà qui il va voir. Il a reçu des mailings, des invitations. La communication en amont est essentielle. On aide les adhérents à bien préparer leur séjour, à communiquer et l'on voit tout de suite ceux qui ont travaillé, affirme Eric Santier, en particulier au niveau de la fréquentation. Cela dit, quand il y a de l'affluence sur un stand, cela attire des visiteurs pour les autres. 'Autre exemple, celui du syndicat des bordeaux et bordeaux supérieur qui représente 55 % du vignoble bordelais, 7 500 viticulteurs et 60 000 ha de vignes. Le syndicat participe à deux salons professionnels : Vinexpo, au travers d'un puissant stand collectif purement promotionnel (image et notoriété) et le Mondial des vins (Bruxelles), avec une action à la fois promotionnelle et collective, puisque sont rétrocédés aux adhérents, autour du stand commun, des espaces individuels.Le stand des bordeaux et bordeaux supérieur à Vinexpo est financé à 100 % par le syndicat et l'interprofession, dans le cadre des budgets de groupe. C'est une opération collective prise en charge par le budget de promotion. Soit environ 300 000 F cette année pour un espace de 90 m².' Tout se décide quand on élabore le programme d'actions de promotion sur l'année ', explique Michèle Vernoux, en charge de la communication. Le syndicat peut choisir de participer à un salon professionnel sur un marché prioritaire ou de proximité. Les viticulteurs qui souhaitent participer, autour du stand collectif, paient au prorata des mètres carrés demandés. Eux communiquent sur leurs produits, le syndicat sur une image globale des bordeaux et bordeaux supérieur. Aller à un salon, ' c'est un engagement financier de communication, précise encore Michèle Vernoux. Cela se travaille très tôt, au moins six mois à l'avance et souvent plus, indirectement. ' C'est souvent la résultante de programmes et de priorités de messages : ' Une participation à Vinexpo s'inscrit dans un programme de communication plus vaste. Sur l'année, c'est un moment fort. 'Le stand abrite en permanence quatre à sept personnes, des permanents et des professionnels (au titre de leur engagement syndical), sans compter l'apport d'étudiants et ponctuellement d'entreprises et de responsables.Au Comité interprofessionnel des vins d'AOC côtes du Rhône et de la vallée du Rhône (Avignon), c'est Philippe Ott qui a la charge des vins à l'export. Il participe à tous les grands salons, en particulier Prowein en Allemagne, Foodex au Japon, Food Asia à Singapour, Vinitaly et bientôt V&S Vinexpo à Hong Kong.' Les salons représentent 20 % du budget de communication, indique Philippe Ott. Les viticulteurs participent au financement. Sans cela, ce ne serait pas possible. ' Les côtes du Rhône ont un stand bien rodé, un concept fixe, une structure très ouverte, pour donner un maximum d'entrées aux participants. Cette sorte de cadre souple évolue selon les surfaces souhaitées (90 m² à Vinitaly, 450 m² à Vinexpo). Le Comité commence très tôt à informer les professionnels de la viticulture afin de réserver la surface : ' Il y a des salons très demandés, comme Vinexpo, où l'on pourrait vendre le double d'espace ', explique Philippe Ott.La quasi-totalité du stand est utilisée par les vignerons des côtes du Rhône, l'interprofession s'octroyant un simple bureau de travail et d'accueil (35 m² sur 454 m² à Vinexpo). Le stand est financé avec la participation des vignerons qui achètent le mètre carré, en modules de 6 à 15 m².' On ne peut pas accéder tout seul, ou bien à une mauvaise place, aux grands salons professionnels, remarque Philippe Ott. Chez nous, il y a une très bonne entente dans le vignoble. Beaucoup s'identifient à l'image générale que nous véhiculons. Les professionnels s'inscrivent et nous nous chargeons de toute l'organisation, de l'inscription au montage du stand : ils n'ont plus qu'à mettre leurs bouteilles et c'est terminé. 'En marge des traditionnels salons, le Comité interprofessionnel des côtes du Rhône, tout comme celui des vins de Bourgogne par exemple, organise également des mini-expositions dans des grandes villes, françaises ou étrangères. Le Comité loue une salle (dans un grand hôtel, une école hôtelière) et propose aux restaurateurs et acheteurs de la région de venir rencontrer une trentaine de producteurs. Le principe de la participation reste le même que pour les salons officiels.

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