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Simei : la technologie italienne se montre

La vigne - n°83 - décembre 1997 - page 0

Deux salons, le Simei et Enovitis, se sont tenus à Milan du 21 au 25 novembre. Alors que le secteur viticole, présent pour la première fois, reste discret, l'Italie montre sa force dans les domaines de l'oenologie et du conditionnement.

Deux salons, le Simei et Enovitis, se sont tenus à Milan du 21 au 25 novembre. Alors que le secteur viticole, présent pour la première fois, reste discret, l'Italie montre sa force dans les domaines de l'oenologie et du conditionnement.

Le Sitévi venait de fermer ses portes lorsque le dix-septième Simei (Salon international du matériel pour l'oenologie et l'embouteillage) démarrait avec deux nouveautés : l'association avec un salon viticole, Enovitis, et l'installation dans deux nouveaux pavillons de la Foire de Milan, beaucoup plus agréables que les anciens locaux. Ce déménagement offrait une plus grande surface d'exposition (60 000 m²) sur deux étages pour les 600 exposants et les 41 000 visiteurs, dont 6 000 étrangers. Dans les allées, on croisait en effet des professionnels venus de différents pays : Américains, Sud-Africains, Hongrois, Espagnols, Français (notamment des revendeurs), Israéliens, Allemands, Canadiens, Belges...Ce fut l'occasion pour les Italiens de montrer leur force dans la verrerie, innovante et élégante, la cuverie et l'embouteillage.Côté français, près d'une dizaine de tonneliers s'étaient déplacés. Les Allemands, réputés dans le domaine du conditionnement, restaient discrets mais un autre salon, Drinktec Interbau, s'est tenu chez eux en septembre. Sur les stands, se côtoyaient de petites machines et les chaînes les plus sophistiquées. Les petites étiqueteuses d'Enolmac (Turin) permettent de poser l'étiquette et la contre-étiquette adhésives sur 700 bouteilles/heure. Sur d'autres stands, les cadences annoncées étaient industrielles.' Les Italiens ont ici sorti leur technologie ', lançait un visiteur qui revenait du Sitévi. On pouvait en effet voir des filtres tangentiels, des concentrateurs de moûts et des appareils destinés à la stabilisation tartrique en continu. A côté d'Entropie, les sociétés italiennes Klimeco (Sesto San Giovanni) ou Led Italia (Pordenone) vendaient de quoi concentrer les moûts sous vide, à des températures de 18 à 25°C. Une dizaine d'autres exposants proposait des équipements semblables. Enologica Vason (Pedemonte) présentait l'appareil d'électrodialyse mis au point en France mais les sociétés italiennes avaient également leurs stabilisateurs, utilisant le froid : Della Toffola (Iméca, en France), Velo (Altivole), TMCI Padovan (Conegliano), Nuova Enopieve (San Fior)...Les sociétés commercialisant des pressoirs étaient légion. Le catalogue du salon en référence plus de trente. Certaines ont pignon sur rue, d'autres paraissent plus artisanales. On pouvait trouver de minuscules pressoirs mais aussi chez Velo, un modèle de 522 hl!Milani (Conselve) présentait un pressoir continu original. Un tapis en Inox amène la vendange sous un coussin, actionné par des pistons. Ce coussin s'abaisse et presse doucement les raisins (0,1 à 0,6 bar de pression) alors que le jus s'écoule dans les bacs prévus sous le tapis perforé. Cette presse à compression pneumatique, appelée Selemost, permet selon les modèles, des cadences de 70 à 400 q/heure. Le taux d'extraction est de 70 %.La première édition d'Enovitis paraissait bien petite, comparée au Simei. Elle comptait une trentaine d'exposants avec beaucoup de stands consacrés au palissage. Seuls les tracteurs et les machines à vendanger de New Holland étaient présents. Les organisateurs pensent cependant qu'Enovitis doublera, voire triplera de surface dans deux ans. Le Simei, bisannuel à nouveau, aura donc désormais, comme Enovitis, toujours lieu la même année que le Sitévi mais en 1999, il ouvrira ses portes une semaine après lui : du 25 au 29 novembre 1999.

Le Sitévi venait de fermer ses portes lorsque le dix-septième Simei (Salon international du matériel pour l'oenologie et l'embouteillage) démarrait avec deux nouveautés : l'association avec un salon viticole, Enovitis, et l'installation dans deux nouveaux pavillons de la Foire de Milan, beaucoup plus agréables que les anciens locaux. Ce déménagement offrait une plus grande surface d'exposition (60 000 m²) sur deux étages pour les 600 exposants et les 41 000 visiteurs, dont 6 000 étrangers. Dans les allées, on croisait en effet des professionnels venus de différents pays : Américains, Sud-Africains, Hongrois, Espagnols, Français (notamment des revendeurs), Israéliens, Allemands, Canadiens, Belges...Ce fut l'occasion pour les Italiens de montrer leur force dans la verrerie, innovante et élégante, la cuverie et l'embouteillage.Côté français, près d'une dizaine de tonneliers s'étaient déplacés. Les Allemands, réputés dans le domaine du conditionnement, restaient discrets mais un autre salon, Drinktec Interbau, s'est tenu chez eux en septembre. Sur les stands, se côtoyaient de petites machines et les chaînes les plus sophistiquées. Les petites étiqueteuses d'Enolmac (Turin) permettent de poser l'étiquette et la contre-étiquette adhésives sur 700 bouteilles/heure. Sur d'autres stands, les cadences annoncées étaient industrielles.' Les Italiens ont ici sorti leur technologie ', lançait un visiteur qui revenait du Sitévi. On pouvait en effet voir des filtres tangentiels, des concentrateurs de moûts et des appareils destinés à la stabilisation tartrique en continu. A côté d'Entropie, les sociétés italiennes Klimeco (Sesto San Giovanni) ou Led Italia (Pordenone) vendaient de quoi concentrer les moûts sous vide, à des températures de 18 à 25°C. Une dizaine d'autres exposants proposait des équipements semblables. Enologica Vason (Pedemonte) présentait l'appareil d'électrodialyse mis au point en France mais les sociétés italiennes avaient également leurs stabilisateurs, utilisant le froid : Della Toffola (Iméca, en France), Velo (Altivole), TMCI Padovan (Conegliano), Nuova Enopieve (San Fior)...Les sociétés commercialisant des pressoirs étaient légion. Le catalogue du salon en référence plus de trente. Certaines ont pignon sur rue, d'autres paraissent plus artisanales. On pouvait trouver de minuscules pressoirs mais aussi chez Velo, un modèle de 522 hl!Milani (Conselve) présentait un pressoir continu original. Un tapis en Inox amène la vendange sous un coussin, actionné par des pistons. Ce coussin s'abaisse et presse doucement les raisins (0,1 à 0,6 bar de pression) alors que le jus s'écoule dans les bacs prévus sous le tapis perforé. Cette presse à compression pneumatique, appelée Selemost, permet selon les modèles, des cadences de 70 à 400 q/heure. Le taux d'extraction est de 70 %.La première édition d'Enovitis paraissait bien petite, comparée au Simei. Elle comptait une trentaine d'exposants avec beaucoup de stands consacrés au palissage. Seuls les tracteurs et les machines à vendanger de New Holland étaient présents. Les organisateurs pensent cependant qu'Enovitis doublera, voire triplera de surface dans deux ans. Le Simei, bisannuel à nouveau, aura donc désormais, comme Enovitis, toujours lieu la même année que le Sitévi mais en 1999, il ouvrira ses portes une semaine après lui : du 25 au 29 novembre 1999.

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