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Un succès pour Agrovina

La vigne - n°85 - février 1998 - page 0

Agrovina 98 s'est tenu du 22 au 25 janvier, à Martigny en Suisse. Exposants et visiteurs étaient au rendez-vous.

Agrovina 98 s'est tenu du 22 au 25 janvier, à Martigny en Suisse. Exposants et visiteurs étaient au rendez-vous.

En 1996, la foire agricole du Valais devient Agrovina, foire suisse de l'oenologie et des techniques agricoles. En 1998, pour sa deuxième édition, Agrovina précise son champ d'action et se baptise foire de l'oenologie, viticulture, arboriculture et cultures spéciales. Les organisateurs souhaitent faire de ce salon, le rendez-vous national des professionnels suisses.En 1998, il a fallu pousser les murs du centre des expositions de Martigny (dans le Valais) et mettre en place une halle temporaire pour accueillir les 155 exposants inscrits. Un nombre en hausse par rapport à l'édition 1996 où ils étaient 125. Au niveau des visiteurs, la fréquentation se maintient à 15 000 entrées sur quatre jours. Cela peut paraître faible comparé aux éditions 1997 du Simei italien (avec 600 exposants et 41 000 visiteurs) ou du Sitevi français (avec 750 exposants et 42 000 visiteurs). Cependant, rapporté aux 15 000 ha du vignoble suisse (la moitié du vignoble champenois), on mesure mieux la mobilisation des professionnels.Pour l'édition 2000 d'Agrovina, les organisateurs souhaitent attirer davantage d'étrangers et notamment de français, tant exposants que visiteurs. Cette année, parmi les quelques exposants français, on trouvait par exemple le tonnelier Seguin-Moreau et le fabricant de matériel à chenilles Mafroco.Ce salon présente en effet des spécificités liées à la structure du vignoble suisse. Au niveau du matériel viticole, les chenillettes et les petits tracteurs vignerons occupent une large place. Du simple transporteur à chenilles au porte-outils le plus sophistiqué, on trouve tous les intermédiaires, tant en termes de taille que de puissance. Avidor exposait à cette occasion sa nouvelle gamme de chenillettes. Les améliorations portent notamment sur l'abaissement du centre de gravité. Les chenilles peuvent aussi s'écarter indépendamment l'une de l'autre. Un rouleau peut être installé à l'avant de manière à amortir la machine et réduire le basculement lorsque les buttes en haut des rangs sont importantes.Sur le stand de la société Agroplus, il était possible d'essayer de logiciel de gestion en production intégrée. Si l'une des exigences de la production intégrée n'est pas remplie, un voyant rouge s'allume et indique le point à modifier.Pour l'oenologie, l'Italien Cadalpe présentait une cuve à pigeage automatique, avec une double paroi de refroidissement au milieu de la cuve et un autre circuit pour le chauffage au bas de la cuve. La société Vinopur présentait un concentrateur par osmose inverse, intéressant par son faible encombrement et sa moindre consommation en énergie. Au niveau du conditionnement, on sait que 70 % des vins blancs suisses sont embouteillés et capsulés avec des systèmes à vis. Ceci suppose d'être équipé d'une tête de sertissage. Pour contourner ce problème, Tocap propose des capsules à vis synthétiques (et non en métal comme cela se fait habituellement) qui peuvent se poser à la main sur toutes les bouteilles pourvues d'un filetage rond à pas de 3,63 mm. Une pastille assure l'étanchéité de la capsule. Une machine semi-automatique effectuant le mouvement de pression-rotation nécessaire à l'obturation permet d'accélérer le travail. Chez les verriers, Vetropack, seul producteur suisse, essaie de se positionner sur des séries spécifiques, tant dans la forme que dans la couleur. Il développe, par exemple, les contenants de 50 et 100 cl.En dépit des difficultés que traversent les producteurs suisses actuellement, ils étaient au rendez-vous pour Agrovina 98. Espérons qu'ils auront retrouvé le moral d'ici à l'édition de l'an 2000.

En 1996, la foire agricole du Valais devient Agrovina, foire suisse de l'oenologie et des techniques agricoles. En 1998, pour sa deuxième édition, Agrovina précise son champ d'action et se baptise foire de l'oenologie, viticulture, arboriculture et cultures spéciales. Les organisateurs souhaitent faire de ce salon, le rendez-vous national des professionnels suisses.En 1998, il a fallu pousser les murs du centre des expositions de Martigny (dans le Valais) et mettre en place une halle temporaire pour accueillir les 155 exposants inscrits. Un nombre en hausse par rapport à l'édition 1996 où ils étaient 125. Au niveau des visiteurs, la fréquentation se maintient à 15 000 entrées sur quatre jours. Cela peut paraître faible comparé aux éditions 1997 du Simei italien (avec 600 exposants et 41 000 visiteurs) ou du Sitevi français (avec 750 exposants et 42 000 visiteurs). Cependant, rapporté aux 15 000 ha du vignoble suisse (la moitié du vignoble champenois), on mesure mieux la mobilisation des professionnels.Pour l'édition 2000 d'Agrovina, les organisateurs souhaitent attirer davantage d'étrangers et notamment de français, tant exposants que visiteurs. Cette année, parmi les quelques exposants français, on trouvait par exemple le tonnelier Seguin-Moreau et le fabricant de matériel à chenilles Mafroco.Ce salon présente en effet des spécificités liées à la structure du vignoble suisse. Au niveau du matériel viticole, les chenillettes et les petits tracteurs vignerons occupent une large place. Du simple transporteur à chenilles au porte-outils le plus sophistiqué, on trouve tous les intermédiaires, tant en termes de taille que de puissance. Avidor exposait à cette occasion sa nouvelle gamme de chenillettes. Les améliorations portent notamment sur l'abaissement du centre de gravité. Les chenilles peuvent aussi s'écarter indépendamment l'une de l'autre. Un rouleau peut être installé à l'avant de manière à amortir la machine et réduire le basculement lorsque les buttes en haut des rangs sont importantes.Sur le stand de la société Agroplus, il était possible d'essayer de logiciel de gestion en production intégrée. Si l'une des exigences de la production intégrée n'est pas remplie, un voyant rouge s'allume et indique le point à modifier.Pour l'oenologie, l'Italien Cadalpe présentait une cuve à pigeage automatique, avec une double paroi de refroidissement au milieu de la cuve et un autre circuit pour le chauffage au bas de la cuve. La société Vinopur présentait un concentrateur par osmose inverse, intéressant par son faible encombrement et sa moindre consommation en énergie. Au niveau du conditionnement, on sait que 70 % des vins blancs suisses sont embouteillés et capsulés avec des systèmes à vis. Ceci suppose d'être équipé d'une tête de sertissage. Pour contourner ce problème, Tocap propose des capsules à vis synthétiques (et non en métal comme cela se fait habituellement) qui peuvent se poser à la main sur toutes les bouteilles pourvues d'un filetage rond à pas de 3,63 mm. Une pastille assure l'étanchéité de la capsule. Une machine semi-automatique effectuant le mouvement de pression-rotation nécessaire à l'obturation permet d'accélérer le travail. Chez les verriers, Vetropack, seul producteur suisse, essaie de se positionner sur des séries spécifiques, tant dans la forme que dans la couleur. Il développe, par exemple, les contenants de 50 et 100 cl.En dépit des difficultés que traversent les producteurs suisses actuellement, ils étaient au rendez-vous pour Agrovina 98. Espérons qu'ils auront retrouvé le moral d'ici à l'édition de l'an 2000.

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