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Beau temps pour la taille

La vigne - n°85 - février 1998 - page 0

Les bonnes conditions climatiques ont permis aux vignerons de réaliser les différentes opérations viticoles sans gêne particulière.

Les bonnes conditions climatiques ont permis aux vignerons de réaliser les différentes opérations viticoles sans gêne particulière.

L'an dernier, le froid qui s'était abattu sur l'Hexagone en décembre et janvier avait parfois retardé les travaux. Cette année, les opérations vont bon train et s'effectuent dans de bonnes conditions. ' Les gens ont pu désinfecter les sols ou les préparer à la plantation dans de bonnes conditions climatiques, indique Henri Guillemont, de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales, et l'on attendait le froid. Aujourd'hui, il est là. '. ' La taille est plus en avance que l'an dernier, ajoute son homologue du pays nantais. Les gens ont commencé assez tôt. Jusqu'au 17 ou 20 janvier, à part quelques gelées blanches début décembre, il n'a pas fait très froid. ' ' Traditionnellement, les vignes étaient taillées plus tard, explique-t-on dans le Bas-Rhin où les premiers jours de février, la taille était déjà bien avancée. Certains commencent à tailler tôt parce qu'ils ont plus de surface ou souhaitent tailler plus de parcelles eux-mêmes. Théoriquement, pour lutter contre l'esca, ils devraient tailler plus tard. Mais les vignerons ne suivent pas tellement les conseils de prophylaxie. Il faut dire que cette maladie n'a pas beaucoup progressé l'an dernier. 'Pour l'eutypiose, il est encore trop tôt pour établir un premier bilan de l'opération de sensibilisation qui commence en Beaujolais. Cependant, les situations semblent assez diverses : certaines communes ont été beaucoup sensibilisées au problème; dans d'autres, ce n'est pas tout à fait le cas. ' La semaine dernière encore, j'ai vu un tas de souches laissé au bout d'un rang ', indique un technicien. Dans cette région, en plus des bulletins envoyés aux vignerons, une fiche eutypiose, en cours de rédaction, viendra enrichir le classeur ' Charte pour la qualité ' qui s'étoffe un peu plus chaque année. Une opération identique a été lancée dans le Bordelais en 1995, ' Pour l'instant, les conseils semblent suivis, indique Pierre-Louis Pradier, à la chambre d'agriculture. L'opération de sensibilisation est en cours. Mais le vigneron oublie vite. J'ai peur que dans quatre ou cinq ans, il ne se souvienne plus de tout cela. 'Le froid, arrivé fin janvier, a été accueilli avec satisfaction. En effet, la douceur laissait craindre un démarrage trop hâtif de la vigne, comme l'an dernier. Alliée à l'humidité, elle avait permis à la sève, dès le mois de décembre, de circuler. Quelques merlots et cabernets francs montraient d'ailleurs leurs premiers pleurs dans le Bordelais. Mais le froid a tout arrêté.L'aoûtement s'est dans l'ensemble bien déroulé grâce à une très belle arrière-saison. En Champagne, les attaques de mildiou n'ont pas eu les conséquences que l'on pouvait craindre. Dans le Vaucluse, les gelées ne sont venues défolier la vigne que tard en saison. En revanche, le froid a grillé le feuillage plus tôt à Nantes ou dans le Bordelais. Dans le pays nantais, cette chute précoce n'a probablement eu que peu d'incidence sur les réserves de la vigne. En Bordelais, outre ce froid, certains se sont laissés prendre par le mildiou mosaïque. Des plantations pourraient alors présenter des problèmes de démarrage...

L'an dernier, le froid qui s'était abattu sur l'Hexagone en décembre et janvier avait parfois retardé les travaux. Cette année, les opérations vont bon train et s'effectuent dans de bonnes conditions. ' Les gens ont pu désinfecter les sols ou les préparer à la plantation dans de bonnes conditions climatiques, indique Henri Guillemont, de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Orientales, et l'on attendait le froid. Aujourd'hui, il est là. '. ' La taille est plus en avance que l'an dernier, ajoute son homologue du pays nantais. Les gens ont commencé assez tôt. Jusqu'au 17 ou 20 janvier, à part quelques gelées blanches début décembre, il n'a pas fait très froid. ' ' Traditionnellement, les vignes étaient taillées plus tard, explique-t-on dans le Bas-Rhin où les premiers jours de février, la taille était déjà bien avancée. Certains commencent à tailler tôt parce qu'ils ont plus de surface ou souhaitent tailler plus de parcelles eux-mêmes. Théoriquement, pour lutter contre l'esca, ils devraient tailler plus tard. Mais les vignerons ne suivent pas tellement les conseils de prophylaxie. Il faut dire que cette maladie n'a pas beaucoup progressé l'an dernier. 'Pour l'eutypiose, il est encore trop tôt pour établir un premier bilan de l'opération de sensibilisation qui commence en Beaujolais. Cependant, les situations semblent assez diverses : certaines communes ont été beaucoup sensibilisées au problème; dans d'autres, ce n'est pas tout à fait le cas. ' La semaine dernière encore, j'ai vu un tas de souches laissé au bout d'un rang ', indique un technicien. Dans cette région, en plus des bulletins envoyés aux vignerons, une fiche eutypiose, en cours de rédaction, viendra enrichir le classeur ' Charte pour la qualité ' qui s'étoffe un peu plus chaque année. Une opération identique a été lancée dans le Bordelais en 1995, ' Pour l'instant, les conseils semblent suivis, indique Pierre-Louis Pradier, à la chambre d'agriculture. L'opération de sensibilisation est en cours. Mais le vigneron oublie vite. J'ai peur que dans quatre ou cinq ans, il ne se souvienne plus de tout cela. 'Le froid, arrivé fin janvier, a été accueilli avec satisfaction. En effet, la douceur laissait craindre un démarrage trop hâtif de la vigne, comme l'an dernier. Alliée à l'humidité, elle avait permis à la sève, dès le mois de décembre, de circuler. Quelques merlots et cabernets francs montraient d'ailleurs leurs premiers pleurs dans le Bordelais. Mais le froid a tout arrêté.L'aoûtement s'est dans l'ensemble bien déroulé grâce à une très belle arrière-saison. En Champagne, les attaques de mildiou n'ont pas eu les conséquences que l'on pouvait craindre. Dans le Vaucluse, les gelées ne sont venues défolier la vigne que tard en saison. En revanche, le froid a grillé le feuillage plus tôt à Nantes ou dans le Bordelais. Dans le pays nantais, cette chute précoce n'a probablement eu que peu d'incidence sur les réserves de la vigne. En Bordelais, outre ce froid, certains se sont laissés prendre par le mildiou mosaïque. Des plantations pourraient alors présenter des problèmes de démarrage...

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