Sur le magnifique hippodrome de Vincennes, aux portes de Paris, le tiercé-quarté-quinté + du samedi 28 février portait un nom qui sonne bien la viticulture : ' Le grand prix de Bergerac '. ' C'était une première, explique Philippe Biau, vigneron à Monfaucon (Dordogne) et responsable syndical. A cause des lois qui nous l'interdisent, nous ne pouvions faire un ' Grand prix des vins de Bergerac '. Nous avons donc sollicité la ville, et comme nos vins portent le même nom que notre capitale... ' La Dordogne compte également de nombreux centres équestres. L'opération a coûté 130 000 F (la moitié payée par la mairie, l'autre moitié par la filière viticole). Il s'agit d'un nouveau concept mis en place par l'hippodrome : il comprend des panneaux ' Bergerac ' tout autour des 2 100 m du parcours, la mise à disposition de locaux pour l'accueil des VIP, la restauration... ' C'est aussi de la communication de masse. La course est retransmise par la télévision devant des millions d'amateurs. On espère qu'en voyant ' Bergerac ', des clients auront ultérieurement le réflexe de prendre une bouteille de notre région sur un linéaire ', explique-t-on. L'opération pourrait être reconduite.