Hausse de 23 % pour la viticulture

Le revenu brut agricole global en terme réel par exploitation a augmenté de 6 % en 1997 (compte tenu d'une baisse de 3,7 % du nombre des exploitations agricoles). C'est ce qu'a annoncé, le 27 mai, la Commission des comptes de l'agriculture en soulignant, sur l'ensemble de la branche agricole, la forte croissance de la valeur ajoutée, la baisse sensible des subventions et la nette réduction des charges financières. Les principales bénéficiaires sont les exploitations de grande culture et viticoles, qui voient leurs revenus progresser respectivement de 12 % et 23 %. Grâce à une demande soutenue en 1997, les volumes des livraisons de vins ont fortement augmenté (8 à 9 % en volume) pour toutes les catégories, à l'exception des vins pour cognac et des vins tranquilles de champagne. Toutefois, les vins d'AOC progressent de 3 % en moyenne en terme de prix de livraison, alors que les autres vins diminuent de 2 %. Les exploitations productrices de vins de pays et vins de table voient tout de même leur revenu moyen croître de 17 %. Par ailleurs, les contrastes sont forts entre les régions. Si la viticulture tire les revenus à la hausse en Gironde, Bourgogne, Rhône et Corse, c'est l'inverse en Charentes et en Savoie. Cette évolution globalement favorable en 1997 survient après un léger recul du revenu en 1996. Elle place le revenu de la viticulture, pour la moyenne des années 1995 à 1997, à 14 % au-dessus de l'ensemble des exploitations à temps complet.