La cochylis gagne du terrain, notamment dans le vignoble charentais où les populations sont importantes sur certains secteurs, mais sans dommages sur la vigne pour l'instant. Il en est de même en Gironde, où la pression de vers de la grappe est faible, mais où on note une recrudescence de cochylis. En Anjou, la première génération a souvent atteint les seuils d'intervention; des parcelles sensibles sont peu touchées, alors que celles habituellement peu sensibles le sont. Ces évolutions font l'objet d'une surveillance attentive. Dans le Gard, sur les secteurs de Bagnols-sur-Cèze et de la vallée du Rhône, abritant habituellement une majorité d'eudémis, la situation tourne à l'avantage de la cochylis, qui peut représenter jusqu'à 80 % des populations. Dans le Vaucluse, les cochylis s'étendent autour des régions de Vaison et du Lubéron, qu'elles peuplent habituellement.