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Des interventions en première génération

La vigne - n°111 - juin 2000 - page 0

En première génération, la pression tordeuse s'est souvent avérée importante, nécessitant parfois des interventions, notamment pour lutter contre la cochylis. En Alsace, dans les secteurs mixtes eudémis et cochylis, cette dernière est en nette progression depuis 1999. Dans le Pays nantais, le très fort vol de cochylis a été suivi de nombreuses pontes. ' Cependant, le temps un peu plus froid a dû gêner les éclosions, et on n'a pas énormément de glomérules, mais il faut surveiller cette évolution ', indiquait début juin Jean-Louis Brosseau, à la chambre d'agriculture. Dans le Vaucluse, la pression de tordeuses en première génération était jugée importante. En Bourgogne, les seuils d'interventions ont été régulièrement dépassés dans les zones traditionnellement concernées par la cochylis, alors qu'ailleurs, les infestations restaient modérées. Dans l'Yonne, la cochylis montrait ponctuellement des attaques importantes, avec 100 à 150 glomérules pour 100 grappes. En Côte-d'Or, la pression cochylis était supérieure à l'an dernier, avec 110 ou 120 glomérules pour 100 grappes parfois, alors que la population d'eudémis restait faible. Plus au sud, dans le Beaujolais, l'eudémis, pour la deuxième année consécutive, se faisait là aussi très discrète, alors que les pontes de cochylis étaient importantes. Mais les trichogrammes ont pu parasiter ces oeufs et les vignerons sont intervenus. Les dégâts restent donc limités. En revanche, en Champagne, la ponte, qualifiée d'assez exceptionnelle, a donné beaucoup de glomérules, mais les techniciens soulignent une très forte hétérogénéité des situations. Dans les communes de l'Aude habituellement sensibles, la pression du ver de la grappe était forte et beaucoup de vignerons, échaudés par la pression de l'an dernier, ont traité. En Savoie, la première génération a été localement importante pour la cochylis, alors qu'elle est restait assez faible pour l'eudémis. Cette dernière a cependant montré ponctuellement dans le Gers une très forte pression, et sur le vignoble de Cahors, le vol d'eudémis a été relativement fort, nécessitant dans certaines parcelles un traitement en première génération.

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