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La filière participe à un groupe interministériel

La vigne - n°108 - mars 2000 - page 0

Le 17 février dernier, les professionnels de la filière et différents ministères se sont réunis pour parler de prévention de l'alcoolisme.

Les rapports assimilant le vin à une drogue ont fortement inquiété les professionnels de la filière. Aujourd'hui, ceux-ci se retrouvent assis à la même table que différents ministères pour parler de prévention de l'alcoolisme. En effet, un groupe interministériel s'est réuni pour la première fois le 17 février dernier. Aux côtés de la Mission de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), il rassemblait les ministères de la Santé, de l'Agriculture, de l'Intérieur (sécurité routière), de l'Education nationale et de la Recherche, de la Jeunesse et des Sports, du Tourisme ainsi que plusieurs organisations viticoles. Dans la filière, toutes les familles étaient là: négoce, vins d'appellation, vins de table et de pays, coopératives et caves particulières. En revanche, les représentants des autres boissons alcoolisées n'étaient pas conviés. Cette présence est donc un atout pour notre filière, mais les professionnels sont conscients que cela peut devenir un piège.Lors de cette première réunion, cinq axes de travail ont été retenus. Tout d'abord la recherche. Pour Denis Verdier, président de l'Onivins et de la Confédération des coopératives de France (CCVF), 'les bases scientifiques manquent. Par exemple, il n'existe pas de définition exacte d'un usage modéré d'alcool.' La deuxième mission porte sur l'évolution de la réglementation, alors qu'il n'existe pas aujourd'hui de bilan précis de la loi Evin. L'axe le plus fort pour Denis Verdier concerne l'éducation. Cette mission devra recenser les outils de prévention et leur donner une plus grande dimension. 'Avec l'Education nationale, il faudra travailler sur le goût, susciter le réflexe d'hygiène alimentaire et apprendre la modération. Le festif, la gastronomie, ce n'est pas mauvais. Ce qui l'est, c'est l'excès.' Les deux dernières missions portent sur la prévention dans les lieux festifs et la vente d'alcool aux mineurs.Dans une deuxième phase, avec le concours du comité français d'éducation à la santé, le groupe de travail devra mettre en place, d'ici à la fin de l'année, une à deux actions fortes de communication en direction du grand public.

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