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OPA sur l'armagnac

La vigne - n°108 - mars 2000 - page 0

Une première se déroule en Armagnac: des investisseurs écossais, amenés par un opérateur local, sont en train de racheter plusieurs maisons de négoce et leurs stocks. Six seraient en négociations avancées. En Armagnac, les quinze premiers négociants réalisent 90% des ventes. 'Il est nécessaire de se regrouper pour se battre sur le marché mondial', indique-t-on du côté des acheteurs. L'eau-de-vie d'Armagnac est en déclin: on en aurait distillé moins de 15 000 hl d'alcool pur cette année (la campagne de distillation s'est achevée le 31 janvier). Aux difficultés économiques s'ajoutent parfois l'absence de repreneurs dans certaines maisons. Du coup, ce qui peut ressembler à une tentative d'OPA (offre publique d'achat) sur une appellation entière est perçu sur place comme une opportunité. L'OPA est donc amicale et non hostile... Des distillateurs sont aussi sur le point d'être rachetés. 'L'intérêt qu'on nous porte prouve que l'armagnac a encore un avenir', entend-on sur place. 'c'est ça ou l'armagnac meurt de sa belle mort.' Le Gers base tout son développement sur les vins et le floc.

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