ImprimerAprès plusieurs mois d'attentisme, une reprise d'activité est constatée sur le marché bergeracois.
Dans un contexte de recul des cours du Bordelais, les acheteurs étaient dans une période d'attentisme vis-à-vis des vins de Bergerac. Les premiers s'étant stabilisés, les affaires devraient peu à peu rattraper leur retard dans la région, explique Christian Rabiller, du CIVRB (Conseil interprofessionnel des vins de la région de Bergerac). Une reprise d'activité est constatée en bergerac rouge sur mars, avec 21 026 hl échangés sur le dernier millésime (+17% par rapport à mars 1999). Les cours affichent un léger tassement (-2%), avec un prix moyen de 6 900 F/tonneau. 'Comparativement aux mois de mars des années 1996 et 1997, on note un recul important des transactions en bergerac sec, consécutif à une forte activité sur ce produit au premier semestre de cette campagne. La demande en monbazillac, observée depuis plusieurs mois, se maintient, ce qui permet de déstocker des millésimes anciens', poursuit l'analyste.
Depuis le début de campagne, le CIVRB a enregistré 241 455 hl sur le marché du vrac, soit une position intermédiaire entre la campagne précédente et le record de 1997-1998. Par couleur, on note un repli sur les rouges, largement compensé par les progressions importantes sur les AOC blanches.
'Globalement, par rapport à la baisse bordelaise, les cours du bergerac rouge ont bien résisté. Début avril, le coeur du marché des bordeaux génériques se situait dans une fourchette allant de 7 000 à 7 500 F le tonneau, celui du bergerac rouge oscillait entre 6 700 et 7 000 F', note un courtier, qui constate qu'une certaine partie 'de la production est en situation d'attente, ce qui est fréquent dans une période de pré-gelée'.
Concernant les débouchés, le CIVRB note une stabilité des exportations de bergerac en 1999. Sur cette période, la grande distribution a enregistré une baisse des ventes en volume (-6,8% par rapport à 1998) et une hausse en valeur (+4,1%).