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Battage médiatique autour de trois bâches

La vigne - n°114 - octobre 2000 - page 0

L'Inao de Bordeaux ne s'attendait sûrement pas à soulever une telle tempête médiatique. La télévision, la radio et les journaux ont évoqué l'affaire. L'Institut a osé déclasser les parcelles de trois châteaux du Libournais, dont deux appartiennent à des figures très en vue : l'oenologue Michel Rolland et le propriétaire négociant Jean-Luc Thunevin, l'un des précurseurs des ' vins de garage ' qui se vendent à prix d'or. Fin août, ils ont bâché leurs vignes pour éviter que les pluies s'infiltrent dans le sol, faisant gonfler et pourrir les raisins. Or, quelques mois plus tôt, en mai, à Bergerac, le Comité national de l'Institut s'était prononcé contre cette technique au motif qu'elle modifie les caractéristiques des terroirs. En conséquence, les parcelles où elles sont expérimentées ne peuvent donner que des vins de table. C'est la décision qu'a fait appliquer le centre Inao de Bordeaux. Jean-Luc Thunevin regrette que l'on bride ainsi l'expérimentation dans les vignobles d'AOC. ' Pour éviter le botrytis, est-ce mieux de faire un traitement chimique de plus que de poser des bâches au sol ? '

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