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archiveXML - 2001

Autonomie des côtes du Marmandais

La vigne - n°118 - février 2001 - page 0

L'appellation des côtes du Marmandais - appellation obtenue il y dix ans - produit 92 000 hl/an, dont 75 % de rouge. Dans le Lot-et-Garonne, elle couvre 1 490 ha exploités par 212 vignerons. Ceux-ci se répartissent quasiment tous entre deux coopératives. Les caves coopératives de Cocumont et de Beaupuy sont des concurrents directs. Jean-Paul Gourgues, président du syndicat, explique : ' La concurrence exercée par chaque coopérative l'une sur l'autre est un stimulant et n'entraîne pas d'effet pervers, comme la baisse des prix. Nous espérons qu'à terme, une entente s'installera. ' Mais l'opposition de ces deux opérateurs pose parfois des difficultés au syndicat qui ne reçoit pas toute l'information concernant l'appellation.La part des caves particulières représente seulement 4 % des volumes. Malgré ce clivage au niveau de la production, les vignerons se sont tous rassemblés pour communiquer par le biais de leur syndicat. En dépit de budgets peu importants, une campagne a été lancée en septembre dernier. Il s'agit d'affiches promouvant simultanément les trois AOC du Lot-et-Garonne : Buzet, côtes de Duras et côtes du Marmandais. Elles ont été présentées sur le réseau d'affichage du Conseil général, à Toulouse et même à Bordeaux. Les prochains affichages sont prévus à la fin du mois de février. Les vins des côtes du Marmandais ne passent quasiment pas par le négoce. ' Cela pose quelques difficultés, tout en étant un avantage, explique Jean-Paul Gourgues. En effet, nous ne disposons pas des cours de nos vins. Nous n'avons donc pas de référence à laquelle nous pouvons nous repérer. En revanche, l'appellation maîtrise elle-même sa commercialisation et ne vend sa production qu'en bouteilles. ' Au syndicat, Valérie Rousseau ajoute : ' Le fait qu'il n'y ait pas de négociant sur la région amène un problème annexe concernant les dégustations d'agrément. Effectivement, il faut des représentants de trois professions pour l'agrément. Or, il n'y a que des vignerons et des oenologues. On remplace donc les négociants par des restaurateurs. '

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